L’égalité entre les femmes et les hommes est brandie comme une priorité du gouvernement. Or, les personnels de l’Éducation nationale, dont les professions sont très largement féminisées, n’ont bénéficié d’aucune mesure salariale permettant de pallier les inégalités salariales pourtant persistantes,et de réparer cette injustice sociale. Parce que l’École porte des valeurs fortes d’égalité et que les femmes y sont majoritaires (71%), elles devraient être protégées des discriminations liées au genre. Il n’en est rien. Les enseignantes gagnent en moyenne 200euros par mois de moins que les enseignants ; les AESH subissent des temps incomplets imposés et la lutte contre la précarité n’est pas à l’ordre du jour du ministère.
14 février 2024