En juin le SNES et la FSU ont obtenu le report de la date d’exigibilité du CLES et du C2i2e à la date de la titularisation. Or, pendant les vacances, les conditions de dispenses et d’équivalences ont disparu du site du Ministère créant des angoisses inutiles chez de nombreux stagiaires.
 
Le SNES Clermont a été reçu en audience vendredi dernier en particulier sur ces questions.
 
 
LE SNES ET LA FSU OBTIENNENT UNE CLARIFICATION NECESSAIRE SUR LE CLES ET LE C2i2e :
 
La disparition des conditions d’équivalence et de dispense du site du Ministère pendant les vacances a inquiété de nombreux stagiaires qui en juillet pensaient les avoir validées par équivalence. Le SNES et la FSU sont intervenus auprès du Ministère pour obtenir une clarification de la situation. Le Ministère a alors rétabli les dispenses et équivalences en partie. C’est ainsi que désormais la présentation d’« un relevé de notes attestant d’UE de LV dans leur master, obtenues en M1 ou en M2, sans compensation », devient une équivalence explicite dispensant du CLES.
 
Autre sujet d’inquiétude : dans de nombreuses académies les formations sont très coûteuses pour obtenir ces certifications : jusqu’à 300 euros. Le SNES et la FSU sont intervenus pour rappeler que la formation des stagiaires était assurée par l’Etat, qui doit donc prendre en charge la préparation correspondant à ces certifications. Le Ministère s’est engagé à réaffirmer auprès des recteurs la gratuité des formations au CLES et C2i2e, ce que nous a confirmé la DRH.
 
En tout état de cause, nous invitons tous les stagiaires ayant des questions, rencontrant des problèmes à contacter la section académique du SNES-FSU.
 
 
AUCUN PROBLEME N’EST REGLE :
 
Si des clarifications s’imposaient, elles n’ont réglé aucun problème sur le fond.
 
Pour les fonctionnaires stagiaires qui n’ont pas ces équivalences, c’est-à-dire la plupart des lauréats des concours internes et tous les candidats libres du concours externe ne peuvent pas présenter un relevé de notes de master, la situation reste injuste. D’autant plus injuste que certains avaient eu l’assurance qu’un relevé de notes de Licence était suffisant, et que ce niveau n’apparait pas dans la nouvelle réglementation. Ceux-ci devront donc obligatoirement suivre les formations organisées par le rectorat pour obtenir les certificats d’ici la fin de l’année scolaire. Sachant que leur décharge n’est que de 3 heures maximum par semaine, ces formations se feront en plus (ou en lieu et place, faute de temps) des formations didactiques et pédagogiques, sans certitude d’avoir la certification ! C’est donc la double peine pour eux.
 
Pour les étudiants qui préparent actuellement le même problème se posera à nouveau l’an prochain, puisqu’il est juste reporté d’un an.
 
 
LE SNES ET LA FSU CONTINUENT D’EXIGER L’ABROGATION DU CLES ET DU C2i2e :
 
Depuis 2009 (date à laquelle ces certifications ont été exigées, sans préavis, pour tous les candidats aux concours de recrutement d’enseignants) le SNES et la FSU affirment que la mesure la plus juste serait une abrogation pure et simple de ces certifications. L’exigence d’un master est suffisante. Les universités doivent avoir les moyens de proposer des enseignements de LV et d’informatique à la hauteur des exigences du master. Ce n’est pas aux candidats au concours de faire les frais d’un retard historique en la matière. Au moment où la crise de recrutement est dramatique, ces exigences sont un obstacle supplémentaire qu’il faut lever rapidement.
 
Le SNES et la FSU continuent de porter cette revendication auprès du Ministère, notamment lors des concertations.