Bien qu’informé de la question de la compensation des heures de décharges des CPE exerçant des mandats syndicaux depuis le groupe de travail du mouvement intra de mai 2014 le rectorat prétend ne pas pouvoir compenser ces heures de décharges par manque de moyens en remplacement. Cela est inacceptable et discriminatoire à l’égard des CPE. Cette situation crée des tensions avec les chefs d’établissement des lieux d’exercice qui perdent ainsi des heures de service de CPE et cela au détriment des élèves. Les personnels ne doivent pas être pénalisés dans leur exercice professionnel du fait de leur mandat syndical.
Il est scandaleux que la réponse apportée au SNES soit que les établissements concernés sont surdotés en moyens de CPE. Le CTA a été consulté sur l’attribution de moyens aux établissements et l’administration rectorale n’a à aucun moment signalé que le collège Albert Camus et le lycée professionnel Camille Claudel de Clermont Ferrand étaient surdotés en moyens CPE. Pour le collège de la Charme classé en REP+ les besoins en remplacement sont d’un demi –poste. Il a été obtenu le 17/09, suite à une audience du SNES avec madame le Recteur, le recrutement d’un contractuel CPE mi-temps afin d’assurer cette suppléance et cela après une tentative de remplacement par un AED faisant fonction de CPE.
Cette situation révèle au mieux une méconnaissance du métier de CPE, au pire un grand mépris. Nous continuerons à lutter pour que toutes les décharges de service accordées aux CPE soient intégralement compensées comme pour nos collègues enseignants. C’est déjà le cas dans de nombreuses académies qui ont un mode de gestion respectueux des conditions d’exercice des personnels d’éducation.