La réforme du lycée en cache une
autre : celle des EPLE. Approuvée
au CSE du 10 décembre grâce
au SGEN et à l’UNSA, elle renforce
considérablement l’autonomie
des établissements (collèges
et lycées), donne tous les pouvoirs
au chef d’établissement (y
compris dans le domaine pédagogique)
et organise la division des
équipes enseignantes en les
mettant en concurrence.
Si cette réforme passe, finis les
horaires nationaux (un tiers
laissé au bon vouloir du chef
d’établissement), finie la liberté
pédagogique (le conseil pédagogique,
nommé par le chef d’établissement,
établira la politique de
l’établissement : dédoublements,
horaires, évaluation,...).

Cette réforme nous propose des
conditions d’exercice insupportables
où il faudra se battre entre
nous pour pouvoir travailler "aux
ordres« des »super-profs" du
conseil pédagogique choisis par
le chef d’établissement.