Le 25 novembre est un moment fort et revendicatif où les femmes s’unissent dans le monde entier, pour exiger un monde en paix, débarrassé de toutes les violences sexistes et sexuelles envers les femmes et envers les mineures victimes de violences sexuelles dans leur famille. A l’heure où les financements des associations qui soutiennent les victimes sont gelés, voire baissés, le SNES-FSU appelle les collègues à se mobiliser pour lutter contre les violences du patriarcat et exiger une loi cadre intégrale contre les violences faites aux femmes, comme en Espagne.
Dans de nombreux pays, les femmes sont les premières victimes des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et des gouvernements réactionnaires et théocratiques. Le SNES-FSU appelle à manifester en solidarité avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont tues, qui subissent des violences sexuelles, des mutilations et des tortures.
En France, l’austérité budgétaire pèse lourdement sur les services publics et aggrave les inégalités, les femmes en étant les premières victimes, tant au travail que dans l’accès aux services publics essentiels. Les choix budgétaires pèsent aussi lourdement sur les budgets des associations qui accompagnent, écoutent, hébergent, les femmes victimes de violences pendant que l’État se désengage.
Le SNES-FSU exige une loi cadre intégrale contre les violences faites aux femmes et un investissement à hauteur de 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre un œuvre : c’est une urgence politique et sociale !
Contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences le 25 novembre !
