Avorter est un droit fondamental, il doit être reconnu ainsi partout et tout le temps
Clermont-Ferrand : rassemblement 15h place de Jaude
En France, l’interruption volontaire de grossesse est autorisée depuis la loi Veil du 17 janvier 1975 dont on fêtera les 50 ans en janvier, constitutionnalisée (une première mondiale) en mars 2024 par l’article 34 de la Constitution stipulant dans un alinéa : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
La constitutionnalisation est une avancée majeure et une victoire féministe arrachée de haute lutte, même si le terme « liberté » a été préféré à celui de « droit ». Le « droit » tend à faire des droits reproductifs des droits fondamentaux et aurait également garantie qu’aucun législateur ne puisse, ou du moins très difficilement, en restreindre l’exercice. En effet l’ accès à l’IVG reste en France marqué par des inégalités sociales mais aussi territoriales. Faut-il rappeler que le nouveau premier ministre Barnier a voté contre le remboursement de l’IVG en 2012, que les lobbys anti-IVG sur le net pullulent et qu’ils ont fait une entrée remarquée au sein de l’hémicycle ?
Dans le monde, la montée des gouvernements réactionnaires, voire d’extrême-droite, amorce un recul assez inédit dans certains pays.