Plus d’un millier de postes supprimés en lycée, des effectifs toujours en augmentation, des groupes à 35, des classes explosées sous l’effet des choix individuels de spécialités... Le ministère continue de mettre en place les réformes au mépris des contraintes sanitaires et dans un déni inquiétant de réalité.
Les annonces ministérielles de l’été ont confirmé la volonté politique de faire de cette rentrée en lycée une étape supplémentaire dans la mise en œuvre des réformes, comme si de rien n’était. Fin juin, les conclusions du Comité de suivi avaient d’ailleurs consciencieusement ignoré les demandes d’aménagement pour renforcer les aspects les plus délétères de la nouvelle organisation des enseignements et des examens.