13 juillet 2016

Carrières / métiers catégories / Santé

Les enseignants en situation de handicap ne doivent pas être stigmatisés !

Le SNES Clermont a été alerté par des collègues en situation de handicap qui se voient refuser un allègement de service par le Rectorat à la rentrée 2016, alors qu’ils l’avaient jusqu’à présent. Ces collègues, dont la situation de handicap est reconnue par la MDPH, n’ont pas vu leur état de santé s’améliorer, voire même pour certains il s’est dégradé.
 
La loi du 11 février 2005 a été rédigée pour qu’une politique en faveur du handicap soit développée dans les administrations de la fonction publique. Ainsi l’art. L. 114-1-1 dispose que : "La personne handicapée a droit à la compensation des conséquences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie. Cette compensation consiste à répondre à ses besoins, qu’il s’agisse de l’accueil de la petite enfance, de la scolarité, de l’enseignement, de l’éducation, de l’insertion professionnelle, des aménagements du domicile ou du cadre de travail nécessaires au plein exercice de sa citoyenneté et de sa capacité d’autonomie."
 
Les services du Rectorat leur ont même proposé d’exercer leur mission à temps partiel s’ils étaient dans l’incapacité d’en assurer la totalité du fait de leur handicap. Cette « proposition » est stigmatisante et discriminatoire, en premier lieu sur le plan financier !
 
Le SNES Clermont a contacté le rectorat pour demander le maintien des allègements de service accordés les années antérieures et que le Comité Hygiène et Sécurité, Conditions de Travail Académique (CHSCTA) soit saisi de cette question.