72h de travail en plus pour être « revalorisé » ?! Dans la lignée de toutes les déclarations ministérielles et présidentielles depuis 8 mois, le pacte se révèle être une supercherie, bien loin des promesses de « revalorisation ».
Depuis 8 mois, le candidat Macron, le président Macron et le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, multiplient les déclarations sur le pacte. Provocations, confusions, rétropédalage….mais un point commun : le pacte n’est pas un outil de la revalorisation, mais un instrument du « travailler plus pour gagner plus », un outil de division et de mise en concurrence des personnels, avec, en toile de fond une remise en cause de nos métiers et de nos statuts. Il est aussi un redoutable outil d’aggravation des inégalités femmes/hommes.
Le SNES-FSU exige une revalorisation pour toutes et tous, début, milieux et fin de carrière, sans contreparties.
Voir aussi le compte-rendu de la première réunion sur la partie socle « sans conditions »
– Une augmentation des salaires sans contreparties pour toutes et tous : professeurs (certifiés, agrégés, de chaires supérieures), CPE, PsyEN en début, milieux et fin de carrière
– Un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières
– Un doublement immédiat de l’ISOE
– Une loi de programmation pluriannuelle
– Un mécanisme pérenne d’indexation des salaires sur les prix.
– Une augmentation des salaires des AED et des AESH, ainsi qu’un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.