Depuis la mise en œuvre des réformes du lycée et du baccalauréat, le SNES-FSU n’a cessé d’en dénoncer les impacts négatifs, notamment en français. Le ministre Attal a annoncé le 28 août le passage à 16 textes pour la voie générale. Une victoire du SNES-FSU qui maintient la pression pour d’autres évolutions.
Les collègues de lettres n’en pouvaient plus face aux injonctions intenables, au rythme effréné et aux épreuves insensées… Le SNES-FSU a été le fer de lance des revendications de la profession qu’il n’a cessé de défendre : respect des préconisations adoptées par le CHSCT-MEN du 3 décembre 2021, révision de fond des programmes et des épreuves de Première menée en concertation réelle avec les organisations syndicales et les professeurappel à n’étudier que 16 textes en voie générale.
es, suppression des œuvres imposées et de leur renouvellement par quart tous les ans, suppression de la question de grammaire à l’oral, ouverture au libre choix de la méthode d’explication du texte à l’oral, extension de la pondération aux heures effectuées en classe de Seconde, officialisation d’un allègement du nombre de textes à présenter à l’oral de l’EAF avec unC’est sur ce dernier point que le SNES-FSU a été entendu : le ministre Gabriel Attal a annoncé lors de sa conférence de presse ce 28 août l’officialisation des 16 textes pour la voie générale. Cette victoire envoie un signal positif et desserre un peu l’étau pour les professeur
es de lettres. Il n’en demeure pas moins que le chantier de reconstruction en lettres reste considérable et que l’ensemble de nos revendications doit être entendu. Le SNES-FSU demande l’ouverture de concertations avec le ministère car il ne se contentera pas de cette première victoire. D’autres évolutions sont attendues, notamment pour les programmes de Première et les épreuves en voie technologique.Face à des jeunes en perte de repères, il s’agit de remettre au premier plan l’enseignement, la réflexion, l’expression, la sensibilité plutôt que d’imposer une course effrénée : toujours plus de textes, d’évaluations, d’exercices formels. Il en va de la santé des professeur
es, du bien-être des élèves et de la nécessité de partager un langage commun et une culture commune.