Les préconisations soutenues par le SNES-FSU en CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail) ministériel ont été négligées dans beaucoup trop d’académies en juin 2022 alors même que la DEGESCO assurait qu’une « attention particulière » serait portée pour que cette session d’examens ne ressemble pas à celle de 2021. Agissons dès maintenant pour obtenir des conditions de passation et de correction acceptables pour l’EAF 2023 !
Alors que les DEC (Directions des examens et des concours) se penchent, dans chaque académie, sur l’organisation des épreuves de l’EAF, le SNES-FSU tient à rappeler les revendications qu’il porte pour que la santé des personnels soit préservée.
– Des convocations envoyées fin mai au plus tard en vue de permettre des réajustements dans l’organisation et la répartition des missions.
– Équilibre des missions de correction (BTS, HLP, GO et EAF) pour éviter les surconvocations. Des décharges de cours pour permettre la correction des épreuves de culture générale et expression des BTS.
– Respect des temps partiels.
– Un délai de correction suffisant, pour l’écrit, équivalent à 10 copies maximum à corriger par journée, en dehors de tout autre travail.
– Des récapitulatifs remis aux examinateurs au cours de la 2e semaine de juin, soit avant l’épreuve écrite, pour leur permettre de préparer les oraux dans de bonnes conditions.
– Des oraux qui débutent en milieu de semaine (un mercredi ou un jeudi) afin de bénéficier de la coupure du week-end
– 11 candidats maximum par journée d’oral
– Des personnels pour accueillir et guider les candidats à l’oral et des salles de préparation dédiées.
Notons que la dispense de surveillance d’épreuves en juin pour les enseignants de lettres de correction au baccalauréat est officiellement actée (Cf. le BO n°35 du 22 septembre 2022 : « Les enseignants chargés de la correction des épreuves de philosophie et de français sont dispensés de surveillance de ces épreuves ».)
Ces revendications concernent les conditions matérielles. Mais le SNES-FSU portent d’autres demandes, essentielles :
– Que le programme de Première et les épreuves écrites et orales de l’EAF soient entièrement repensés.
– Une meilleure reconnaissance indemnitaire des interrogations orales : que le calcul se fasse sur la base du temps réel de travail (accueil, remplissage des bordereaux, prestation orale) et non uniquement sur la durée de la prestation du candidat, car cela occasionne un déficit de rémunération d’un tiers à chaque heure.
– Que le principe de la pondération s’applique aux heures de français dispensées en Seconde, étant donné que l’examen a lieu de manière anticipée à la fin de la Première, et non en Terminale.