La CAPA examinant le tableau d’avancement à la Classe exceptionnelle des certifiés s’est tenue vendredi 10 juillet.
– 52 promotions (59 en 2019) ont été prononcées au titre du vivier 1 (sur candidature) alors que le contingent total de promotions pour ce vivier était de 98, soit une perte de... 46 promotions possibles !
– 23 promotions (33 en 2019) ont été prononcées au titre du vivier 2, le contingent pour ce vivier ayant été atteint. Pour le SNES-FSU, ce vivier reste beaucoup trop restreint car il ne permet pas de promouvoir suffisamment de collègues. Ainsi, les carrières longues ne sont pas suffisamment prises en compte.
Les élus du SNES-FSU ont veillé à ce que soient pris en compte la diversité des disciplines, l’équilibre hommes/femmes, l’âge des promouvables. Ils ont déploré une nouvelle fois le fait que certaines missions n’étaient pas répertoriées dans la circulaire ministérielle et que certains collègues ne sont pas retenus du seul fait qu’ils n’ont pas la possibilité de justifier ces missions qu’ils ont pourtant menées à bien.
Les syndiqués ont été informés de leur résultat individuel par mail et par sms. Si vous n’êtes pas adhérent, vous pouvez nous contacter par mail à s3cle@snes.edu pour connaître votre résultat.
Vous trouverez ici les modalités d’accès à la classe exceptionnelle, le détail du barème ainsi que le tableau de reclassement pour connaître votre nouvel indice après promotion : https://clermont.snes.edu/Classe-exceptionnelle-2020-comment-ca-marche.html
Le SNES-FSU agit pour que l’accès à la classe exceptionnelle soit ouvert au plus grand nombre, afin que chacun puisse en bénéficier avant le départ en retraite, à l’instar de ce qui a été gagné avec la hors-classe.
Il revendique une carrière pouvant être parcourue sans obstacle de grade. Comme pour la hors-classe, il est possible de faire de la classe exceptionnelle un débouché de carrière pour tous. Les modalités d’accès à la classe exceptionnelle doivent donc être revues dans le sens d’un accès élargi : c’est une condition impérative pour une réelle revalorisation de la fin de carrière. Pour cela, il faut revoir les modalités et la structure de promotion.