4 février 2020

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CTA boycotté du 30 janvier, analyse des suppressions de postes

Ce CTA a été conjointement boycotté par les délégations FSU et FO pour s’opposer aux poursuites judiciaires et adminstratives contre des représentants syndicaux, alors que le SE-UNSA a siégé. Voir l’analyse du SNES

Répartition des moyens d’enseignement dans le second degré
La FSU dénonce la suppression de dotations spécifiques pour les sections bilangues et les sections sportives dans les collèges (-283 heures pour l’académie) avec des conséquences négatives sur l’attractivité de certains collèges et la disparition programmée de LV à faible diffusion. Tout cela dans le but d’augmenter de 157h la réserve académique qui sera redistribuée en moyens provisoires en juin ! Hors réserve académique, les collèges perdent donc 337h soit l’équivalent de 17 postes fixes, transformés en postes de TZR ! Alors que les effectifs dans les collèges du Puy de Dôme sont très élevés (par exemple, 51% de classes de 4e à plus de 28 élèves, pour les collèges hors Education Prioritaire), cette politique ne permettra aucune baisse d’effectifs, voire conduira à une nouvelle augmentation !
Le rectorat refuse depuis deux ans de fournir les structures des lycées avec les effectifs (nombre de classes, nombre d’élèves par classe), ce qui lui permet de masquer les fermetures de classes jusqu’à la tenue des CA d’établissements ! Le « dialogue social » selon le ministre !
Dans les lycées généraux et technologiques ce ne sont pas moins de 63,5 ETP qui sont supprimés, soit bien plus de postes, alors que les effectifs sont constants, après avoir augmenté l’an dernier de 172 élèves. Un des objectifs de la réforme du lycée, que nous dénoncions l’an dernier, supprimer des postes est ainsi en cours de réalisation. Même si les spécialités sont maintenues en 1re dans les lycées à l’heure actuelle, il n’y a aucune garantie qu’elles le soient en Terminale, d’autant qu’aucun propos du rectorat n’est venu clarifier ces inquiétudes, renvoyées à la responsabilité de chaque lycée, autonomie oblige ! Aucune garantie non plus sur le maintien des es spécialités à faibles effectifs !
Dans les lycées professionnels l’apparente création de postes cache une réalité plus sombre. Suite à de nombreuses interventions syndicales, les ULIS retrouvent leur dotation d’il y a deux ans. Mais les lycées professionnels perdent en réalité 148,5h , soit l’équivalent a minima de 8 postes !
Globalement, les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels continuent de se dégrader, En effet, le H/E continue sa baisse entamée dès 2017 dans les collèges, LGT et SEGPA et depuis l’an dernier dans les LP. L’imposition d’une deuxième HSA pour tous les enseignants se traduit par une nouvelle augmentation du poids de HSA dans les DHG, avec pour conséquence l’augmentation des compléments de service, voire des suppressions de postes…