Mardi soir l’intersyndicale Educ (FSU-FO-CGT-SUD-SNALC) a obtenu une audience en urgence sur la répression syndicale suite au mouvement du 18 janvier à Blaise Pascal (plainte de la chef d’établissement et menaces de sanctions disciplinaires), pour demander l’annulation des poursuites contre les militants syndicaux, en vain. Le recteur n’était pas présent. L’intersyndicale a rappelé que la présence syndicale avait canalisé ce mouvement non prémédité et évité tout débordement. Il n’y a eu aucune dégradation, aucune violence, aucun heurt. Aucun lycéen ni personnel n’a été empêché de rentrer dans l’établissement.
Mercredi matin, les organisations syndicales FSU-CGT-FO-Solidaires et UNEF, soutenus par le SNALC appelaient à un rassemblement devant le commissariat de Clermont à 8h30, où 2 responsables syndicaux (SUD et CGT Educ’action ) étaient convoqués suite à l’action intersyndicale du samedi 18 janvier au lycée Blaise Pascal à Clermont contre les E3C, en soutien aux enseignants de ce lycée en grève de surveillance des E3C. Plus de 400 manifestants présents, de très nombreux enseignants de toute l’académie écœurés et révoltés contre cette répression. Deux responsables syndicaux de l’UNEF étaient convoqués à 15h au commissariat et un lycéen mineur à 16h, toujours pour la même action, avec encore de nombreux manifestants présents en soutien. Ces rassemblements ont rythmé la grève et la manifestation contre la réforme des retraites au départ du commissariat.
Jeudi après-midi se tenait le CTA sur les suppressions de postes dans le 1er degré et par type de structure dans le second degré, après le boycott du premier. La FSU et FO ont lu debout une déclaration commune sur la répression syndicale et le travail empêché dans cette instance pour 3 militants syndicaux poursuivis, les représentants ont ensuite quitté le CTA sans siéger. L’UNSA, malgré nos sollicitations, a préféré siéger, plutôt que de se joindre à la manifestation de soutien devant le rectorat.
Simultanément, plus de 50 personnels administratifs sont descendus dans la cour du rectorat pour s’opposer aux transferts de services, mutations forcées dans le cadre de la fusion des rectorats et autres suppressions de postes. Ils sont restés plus d’une heure et ont collé des affichettes « rectorat en colère » sur les vitres de la salle des conseils où se tenait le CTA. Gros moment de tension. La FSU salue le courage de ces personnels soumis à une pression très forte de leur hiérarchie.
Réaction à chaud d’un militant suite au mail de l’Unsa sur les boites pro
En réponse au mail de l’UNSA
Actuellement, deux militants SNES-FSU, 1 militant FO et un militant CGT Educ’Action sont menacés de poursuites disciplinaires par le recteur, d’autres convocations au commissariat vont sans doute suivre.
Signer la pétition
Toutes et tous en grève jeudi 6 février
à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF