Non, les CPE ne sont pas les chef.fes de service des assistant.es d’éducation. Nous l’affirmons et l’assumons parce que les malentendus à ce sujet sont trop souvent source de mal-être chez les collègues et nous en sommes témoins. Certain.es chef.fes d’établissement se défaussent de leurs responsabilités d’employeurs sur des CPE qui n’ont ni la légitimité ni le pouvoir d’exercer une autorité hiérarchique auprès des AED. Et d’ailleurs, au SNES-FSU, nous ne souhaitons pas un changement en la matière parce que nous estimons que les CPE ont déjà bien suffisamment à faire avec leurs missions (Circulaire n° 2015-139 du 10-8-2015). Au quotidien, nous organisons « les tâches et les emplois du temps de chaque membre de l’équipe de vie scolaire », on peut parler d’autorité fonctionnelle, relative à l’organisation, par délégation, mais pas d’autorité hiérarchique.
Les assistant.es d’éducation sont nos/des collègues, nous connaissons et regrettons leurs conditions d’exercice difficiles et leur statut précaire. Les CPE du SNES-FSU ont donc à cœur de garantir leurs droits, le syndicat nous donne des outils dans ce sens : https://www.clermont.snes.edu/Le-guide-AED-du-SNES-FSU-Clermont-est-paru-commandez-le-des-maintenant-aupres.html
Ainsi, nous veillons notamment à :
• Faire respecter leur temps de travail : pour un temps plein 1607 h annualisées auxquelles il convient d’enlever 14h qui correspondent aux 2 jours de congés de fractionnement.
• Construire des emplois du temps avec : 10h par jour au maximum, sur une amplitude n’excédant pas 12h (temps de pause et de repas inclus) et 11h de repos minimum quotidien.
• Le faire connaitre leurs droits à congés et autorisations d’absences, ainsi que la possibilité de pouvoir bénéficier d’un crédit d’heures pour formation équivalent à 200h pour un temps complet.
Pour les AED comme les CPE, se syndiquer au SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le second degré, c’est donner plus de poids et de visibilité à nos combats. Ensemble, on est plus fort !