Lorsque des instances paritaires sont convoquées un jour de grève, la règle a toujours été que l’administration reporte les instances à une autre date.
 
L’administration n’ayant pas fait part d’une décision de report des CAPA* convoquées le 14 juin, jour d’appel intersyndical à la grève et à la manifestation nationale à Paris, il était tout à fait légitime que les syndicats du second degré de la FSU (SNES, SNEP et SNUEP), avec les autres organisations de l’intersyndicale (FO, CGT et SUD) s’adressent au rectorat pour demander qu’aucune CAPA ne se tienne ce jour-là. Les élu-e-s convoqué-e-s doivent pouvoir faire valoir leur droit de grève, ainsi que les personnels du rectorat. Nous avions suggéré d’avancer les CAPA au lundi 13 juin.
 
Dans un premier temps, le rectorat a décidé de reporter les CAPA du 14 juin au 30 juin ! Nous avons considéré qu’il s’agissait là d’une véritable provocation à l’égard des personnels en attente du résultat de la phase intra du mouvement ainsi qu’à l’égard des élu-e-s qui les représentent. L’attente de la mutation ou de l’affectation est suffisamment longue, sans ajouter 16 jours de plus ! Par ailleurs, cette date tardive était problématique pour l’organisation de la rentrée dans les établissements.
 
L’intersyndicale FSU - FO - CGT - SUD s’est alors à nouveau adressée au rectorat pour faire part de son vif mécontentement face au choix du 30 juin et pour demander que cette décision soit revue. Le rectorat a finalement choisi de convoquer ces CAPA le 23 juin. Si cette date est plus acceptable que le 30 juin, elle nous paraît encore trop tardive.
 
La demande de report formulée par l’intersyndicale était tout à fait légitime. Le rectorat est seul responsable du choix de la date du report.
 
 
* Les corps concernés par les CAPA du 14/06 sont les CPE, les COPsy, les PEPS et les PLP