Rassemblement à Clermont-Ferrand
Mercredi 28 septembre 2011
A partir de 18H
Devant la Préfecture

 
La FSU, membre du Réseau Éducation Sans Frontière, vous appelle à vous élever contre la politique migratoire du gouvernement Sarkozy-Guéant qui prône toujours plus d’expulsions dans des conditions de plus en plus inhumaines.
 
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant veut augmenter le nombre d’expulsions annuelles pour le faire passer à plus de 30 000.
 
Les préfets traquent les sans-papiers, particulièrement les familles Roms Kosovars, sans se soucier des décisions de justice.
 
Ainsi dans le Puy de Dôme, le 1er septembre, une famille Rom de 10 personnes (avec six enfants de 11, 9, 6, 5, 3 et 2 ans) est arrêtée à Saint-Amant-Roche-Savine (63) et directement conduite au centre de rétention de Rouen pour étouffer les manifestations de soutien en Auvergne. La famille avait déjà été arrêtée le 10 août, conduite à Lille et libérée le 12, déposées à la gare de Lille sans argent ni billet de train. Au moment où leurs camarades constataient leur absence ils volaient vers la Serbie que leurs parents avaient fuie pour tenter de vivre en sécurité.
 
Ainsi le préfet Lamy a privé 6 enfants de rentrée scolaire.
 
De plus, durant le mois de mai, le ministre Guéant a provoqué un véritable tollé en stigmatisant les enfants de familles immigrées, coupable selon lui de représenter les deux tiers des échecs scolaires, une statistique qu’il est bien en peine d’étayer.
 
Cela avec le silence bienveillant du ministre en charge de l’éducation. Non seulement il stigmatise une partie de la population scolaire de ce pays, mais il s’en prend aux enfants de tous les concitoyens, au mépris de deux principes républicains intangibles : l’égalité de traitement de tous les citoyens et la scolarisation de tous les enfants, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent !
 
On en est là, aujourd’hui, en France : on rafle des enfants et des parents à l’aube, on les trimballe d’un bout à l’autre du pays dans des conditions jugées « inhumaines et dégradantes » et on les fourre à la va-vite dans le premier avion venu, interdisant, de fait, le plus élémentaire contrôle de la Justice sur des mesures expéditives.
Il reste dans ce pays suffisamment de femmes et d’hommes, d’enseignants, de parents d’élèves, de responsables politiques, de responsables syndicaux, y compris policiers pour dire que trop c’est trop.
 

La place des élèves n’est pas en Centre de Rétention Administrative !

 
Refusons les rafles dans les écoles ou à leurs portes !