Depuis plusieurs mois, les signes donnés par ce ministère ne vont pas dans le sens d’une reconnaissance de la place et du rôle des PsyEN au sein de l’Éducation nationale.
La création de référents dans le second degré qui dotés d’une formation de quelques jours, s’aventurent sur les terrains complexes du harcèlement, de la santé mentale, de l’orientation, de la grande difficulté scolaire et du handicap, en lieu et place des PsyEN, est déjà le signe d’une ignorance délibérée de notre place dans l’École.
Dans un même temps, plusieurs rapports sont sortis et dessinent clairement des évolutions dont les PsyEN de la FSU ne veulent pas.
De très nombreuses organisations de psychologues dont la FSU, ont signé un CP commun pour s’opposer à cette manœuvre émanant du lobby médical.
Un ordre, c’est une obligation d’adhésion financière, des personnes censées parler au nom de toute la profession, sans garantie de la diversité des champs d’exercice, ni de la pluralité des approches psychologiques, des sanctions et y compris des interdictions d’exercice par décision du conseil de l’ordre avec une imposition de « bonnes pratiques ».
C’est notre métier, notre attachement à nos missions au sein de l’ÉN pour la réussite et l’émancipation de tous, notre déontologie rassemblée dans un code, porté collégialement pas de nombreuses organisations de psychologues (CERéDéPsy) qui seraient durement frappés, ainsi que nos conditions de travail.
Il est temps de s’y opposer et de défendre notre métier et notre statut.
Ce qu’il nous faut ce sont des postes et une augmentation de salaire pour tous !