La FSU a rencontré la nouvelle ministre : salaires, chocs des savoirs, Mayotte, avenir de l’Ecole publique, les urgences sont nombreuses !
Après 28 petits jours (mais qui nous ont paru très long !), le bail d’Amélie Oudéa-Castéra rue de Grenelle prend fin. L’Éducation nationale retrouve une ministre de plein exercice en la personne de Nicole Belloubet. 48 heures après sa nomination, la nouvelle ministre de l’Education nationale a commencé à recevoir les fédérations : la FSU première fédération dans l’Education nationale a été reçue dès lundi après-midi.
En guise d’entrée en matière, la FSU a rappelé le contexte incandescent de l’arrivée de la nouvelle ministre à son poste. Les mobilisations de janvier (grèves du 1er février, du 6 février, multiples actions locales…) ont montré que la très grande colère des personnels dépassait la seule personne et le symbole du mépris pour l’Ecole publique qu’était devenue Amélie Oudéa-Castéra. Nos collègues se sont retrouvés dans la grève et dans rue pour réaffirmer leur attachement, et même leur fierté à faire vivre à l’Ecole publique, mais aussi pour affirmer leur refus du choc des savoirs et l’exigence, toujours bien présente d’une revalorisation sans contreparties pour tous les personnels. Le départ d’Amélie Oudéa-Castéra ne peut pas solder tous les comptes de cette période. Au pied du mur, la nouvelle ministre va devoir prendre des décisions fortes, c’est bien sur les actes qu’elle sera jugée.