Mauvaise surprise reconduite chaque année : la passation d’un oral d’examen national, celui du DNB, est trop rarement indemnisée.
Le SNES-FSU demande que le travail fourni par les enseignants lors de l’oral de DNB soit correctement pris en compte d’un point de vue salarial. Pour ne pas submerger les collègues de travail supplémentaire, il est souhaitable que le chef d’établissement banalise une demi-journée pour faire passer cette épreuve. Si l’horaire de service hebdomadaire d’un collègue est dépassé à cette occasion, il est juste que le collègue puisse déclarer ces heures travaillées de façon à obtenir des hse (heures supplémentaires effectives).
Il s’agit là d’une pratique relativement courante, adoptée par des chefs d’établissement conscients de la somme de travail fournie par leur équipe pédagogique. C’est aussi par la force du collectif que d’autres équipes ont obtenu l’instauration ou la restauration de cette pratique.
Enfin dans les collèges où une action collective n’est pas envisageable, il faut au moins exiger le paiement de l’indemnité de passation d’examen au taux horaire de 4,11 euros, au moins pour marquer le fait qu’elle est due et que cette épreuve n’est pas un contrôle continu en cours de formation CCF.
Chaque année, le SNES-FSU interpelle le ministère sur le taux ridicule de cette indemnité, qu’il est indispensable de revaloriser (tout comme celui de la correction des copies d’examen). Il est inadmissible que cette épreuve d’examen national ne figure même pas sur la plateforme de déclaration Imag’in.