Le syndicat majoritaire des chefs d’établissements prend une position très répressive contre les mouvements lycéens
Extraits du texte transmis aux secrétaires départementaux de ce syndicat :
 
"Si les arguments de la persuasion et de la négociation (toujours préférables) ont échoué, faire appel aux forces de l’ordre pour débloquer les établissements.
- S’adresser à tous les parents
- Déposer plainte, systématiquement en cas de blocages, d’intrusions, de dégradations et/ou de violences et se porter partie civile le cas échéant.
- Si la sécurité n’était pas assurée dans ou aux abords de l’établissement, de ne pas hésiter à fermer en faisant usage des articles R421-10 et 12 du code de l’Éducation (ex articles 8 et 9 du décret du 30 août 85).
- demander aux autorités académiques de s’associer systématiquement aux dépôts de plaintes déposés par les personnels de direction et de mettre en æuvre la protection juridique du fonctionnaire."
 
Le SNES Clermont dénonce la volonté de ce syndicat de casser le mouvement lycéen par tous les moyens et appelle tous les personnels de lycée à contacter leur proviseur pour connaître sa position et à rester très vigilant devant toute tentative de "casser" le mouvement lycéen.