23 avril 2023

Carrières / métiers catégories / Santé

GT AESH : VRAIES FAUSSES PROPOSITIONS

GT AESH : VRAIES FAUSSES PROPOSITIONS

Dans l’urgence et la plus grande impréparation, les organisations syndicales ont été conviées au Ministère de l’éducation nationale à un groupe de travail sur la gestion des AESH, le CDI et leur rémunération le 12 avril.

Le CDI après 3 ans au lieu d’un corps de fonctionnaire de catégorie B

Il s’agissait de définir les modalités d’accès au CDI au bout de 3 ans ; car pour le ministère, il n’est absolument pas question d’en faire un droit pour les AESH. C’est seulement une liberté donnée à l’administration qui en usera seulement si elle le souhaite.

Quoiqu’il en soit, le CDI ne répond pas aux problématiques de manque d’attractivité du métier qui sont dues à la fois au manque de rémunération et à la dégradation des conditions de travail des AESH.
Pour la FSU, les AESH doivent accéder à un statut de fonctionnaire de catégorie B. Mais le MEN ne veut pas en entendre parler et refuse de reconnaître le métier d’AESH.

Les 10% d’augmentation, envolés, la grille proposée déjà obsolète

Le MEN a présenté un projet de grille pour l’année scolaire prochaine avec un premier échelon l’indice à 355 au lieu de 353. Or avec l’augmentation de 2,19 % du SMIC au 1er mai, cette grille sera obsolète avant même la tenue du deuxième Groupe de travail !

Quant à la prétendue augmentation de salaire de 10 % en septembre 2023, elle sera uniquement basée sur des primes. Or les primes, ça se supprime, c’est un montant qui n’est pas revalorisé systématiquement, cela ne rentre pas dans le calcul de la retraite… et ce n’est donc pas acceptable.
Les AESH sont maintenues dans la précarité par la volonté politique du gouvernement.

La FSU a porté ses revendications sur l’arrêt de la subrogation qui a des conséquences catastrophiques pour les AESH, a réitéré sa demande d’un vrai bilan des PIAL et a demandé l’ouverture de réelles négociations sur le temps de travail des AESH ainsi que sur la création d’un corps de catégorie B, avec un seul employeur : l’Éducation nationale.

Adhérer au SNES-FSU, c’est agir pour défendre nos droits dans les établissements.

Adhérer au SNES-FSU, c’est lutter contre la précarité du statut des accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap et obtenir de nouveaux droits :
– abandon des PIAL,
– refonte de la grille indiciaire,
– création d’un corps de catégorie B.

Pour adhérer, c’est ici : https://clermont.snes.edu/ADHERER-au-SNES-FSU-en-2022-2023.html