
Après le 10 septembre, construisons un puissant mouvement social pour gagner un changement de cap budgétaire : contre l’austérité, pour nos salaires, nos carrières et nos métiers.
10 septembre, une première journée de mobilisation
La journée de mobilisation du 10 septembre a permis une première expression de la colère citoyenne face aux choix budgétaires gouvernementaux pour 2026 et plus largement ceux faits par Emmanuel Macron et ses gouvernements depuis 2017. Dans de nombreux rassemblements intersyndicaux, des salariés, des retraités, des fonctionnaires, des jeunes ont exigé, enfin, une justice fiscale et sociale qui permettent notamment de financer les services publics. Ce qui creuse la dette, ce sont les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises, pas les nécessaires et urgents investissements pour l’avenir du service public d’Éducation et ses personnels !
La nomination d’un nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, la veille de cette journée d’action n’a pas fait retomber la colère née des annonces budgétaires de François Bayrou. Au contraire, le nouveau premier ministre incarne la continuité de la politique macroniste menée depuis 2017, en dépit des mobilisations sociales (par exemple, celle contre la réforme des retraites) ou des résultats électoraux.
Prochaine étape : le 18 septembre pour gagner un changement de cap budgétaire
Le plan d’action construit par le SNES-FSU prévoit la construction d’un puissant mouvement social par étape : un intense travail d’information et de conviction depuis le début de l’année scolaire autour des enjeux budgétaires, des mobilisations locales pour dénoncer les conditions de rentrées, des actions locales intersyndicales contre les choix budgétaires le 10 septembre.
C’est maintenant la grève interprofessionnelle du jeudi 18 septembre qui se profile. Toutes les organisations syndicales appellent à la grève et aux manifestations
François Bayrou n’est plus premier ministre, mais c’est bien l’orientation des politiques menées qu’il faut changer ! Une rupture budgétaire évidente avec les politiques qui ont asphyxiés les services publics, en particulier le l’Education nationale, notamment le 2d degré. Il faut aussi un nouvelle orientation en matière de politique éducative : en finir avec les réformes de tri social (Choc des savoirs, ParcourSup, lycée Blanquer), revaloriser les personnels, améliorer les conditions de travail, conforter les personnels dans leurs métiers (à rebours des orientations sécuritaires données aux missions des CPE et AED ou du glissement vers des missions de santé pour les PsyEN) et obtenir un statut de fonctionnaires pour les AESH.
Cette rupture pourra se gagner grâce à un puissant mouvement social qui fait valoir les urgences sociales et environnementales. C’est le moment d’agir pour pour gagner un autre budget ! C’est par la participation de chacun que nous pourrons construire une grève d’ampleur pour faire entendre les urgences pour les services publics, nos rémunérations, nos carrières et nos métiers.
Des alternatives finançables
Ces choix peuvent être financés : ainsi la taxe Zucman (un impôt pour les personnes dont le patrimoine dépasse les 100 millions d’euros, c’est-à-dire 0,01 % des contribuables les plus riches, soit 1800 foyers fiscaux), pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d’euros. En 2023, le SNES-FSU avait estimé à 3,6 milliards d’euros l’augmentation de 10% promise par Emmanuel Macron…
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