Du fait de la diminution des recrutements, le nombre annuel de possibilités de nomination sur toute la France connaît une chute importante depuis 2005 d’environ 30 %. Le vivier potentiel de candidats reste pourtant considérable puisque tout collègue certifié PLP ou PEPS en activité de plus de 40 ans avec 10 d’ancienneté dont 5 dans le grade peut postuler. Dans les conditions actuelles, il s’agit d’une voie toujours plus étroite avec 261 nominations possibles au national, contre 286 en 2013, dont 26 pour notre académie en 2014. En l’absence de barème, le ministère met à mal l’égalité de traitement. Le manque de critères clairs, objectifs et quantifiés conduit les candidats sur un parcours singulier et redoutable. Nos commissaires paritaires sont intervenus pour mettre en avant les collègues hors classe 7e échelon qui voient leurs possibilités de promotion bloquées et leur carrière s’allonger.
Nous le répétons : la création d’échelons supplémentaires accessibles à tous et l’élargissement de l’assiette des promouvables seraient non seulement moins arbitraires, mais aussi plus efficients pour les professeurs et leurs élèves. Dans un contexte marqué par des mobilisations pour une politique de l’emploi à la hauteur des besoins du service public et l’amélioration du pouvoir d’achat, nous représentants SNES, SNEP et SNESup, souhaitons pour nos collègues l’augmentation des possibilités de promotion, que ce soit par liste d’aptitude ou par concours.
La CAPN se réunira du 21 au 23 mai 2014.