7 février 2012

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Collèges du 63 : CR du Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) du 3 février 2012

Collèges du 63 : CR du Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) du 3 (...)
Le CTSD concernant la rentrée scolaire 2012 s’est réuni le 3 février à 8 h 30. Il a d’abord étudié les mesures concernant le 1er degré, avant d’aborder le second degré à………… 16 h. L’Inspecteur d’Académie (IA) nous ayant quitté à 16 h 30 pour recevoir la presse, nous avons poursuivi la réunion avec la Secrétaire Générale, bien que cette dernière n’ait pas toujours qualité pour répondre à nos questions et observations !
 
 
L’IA a déclaré avoir demandé aux chefs d’établissement de ne pas divulguer le montant des dotations avant ce CTSD, et donc de ne pas réunir de Conseil d’Administration avant cette date. Nous lui avons signalé que certains chefs d’établissement avaient pourtant outrepassé cette consigne. Il nous a dit regretter que celle-ci n’ait pas été respectée…
 
 
Concernant les mesures prises sur les dotations en collège, l’IA a refusé de les soumettre au vote du CTSD prétextant qu’il s’agissait d’une information sur les moyens « grande masse » qui n’impacteraient pas la gestion des personnels ! D’après lui, aucun retrait d’emploi n’est prévu sur le département, des réorganisations pouvant néanmoins avoir lieu. Dernière minute : l’IA a annoncé 3,5 retraits d’emploi au CDEN qui s’est tenu jeudi 9 février !
 
 
Une hausse de 297 élèves par rapport aux prévisions d’il y a un an a été annoncée, avec 21 773 élèves attendus et la création de 11 divisions supplémentaires. Nous avons toutefois réitéré nos inquiétudes sur l’effectif réel attendu à la rentrée prochaine, les prévisions de février étant toujours inférieures à la réalité constatée.
 
 
L’IA a justifié l’augmentation de la part d’autonomie dans la DHG (6,5% à la rentrée 2010, 8% en 2011, 10% en 2012) par le fait de laisser le choix au local. Les représentants FSU ont dénoncé cette mise en concurrence des disciplines et ont revendiqué pour chaque élève le droit à des horaires nationaux avec les dédoublements nécessaires : il ne peut y avoir concurrence entre des groupes en sciences et une LV2 ; les horaires (en langues anciennes par exemple) inscrits au BO doivent être respectés !
 
 
Malgré les obstacles, nous sommes intervenus sur plusieurs collèges pour lesquels on nous avait signalé des effectifs sous-estimés à certains niveaux : les chiffres retenus ont été validés en se basant sur les taux de passage à 3 ans. Nous resterons vigilants sur les effectifs présents à la rentrée. N’hésitez pas à nous tenir informés.
 
 
Nous avons dénoncé également le fait de ne prévoir des dédoublements en SVT et technologie en 6ème qu’à partir du 21ème élève, alors que ces dédoublements sont prévus sans condition d’effectif au BO.
 
 
Nous sommes également intervenus sur l’attribution des heures de laboratoire en sciences, tous les collèges n’étant pas traités de la même manière. Faites-nous part de tout problème à ce sujet, nous avons déjà enregistré 13 cas.
 
 
Enfin, l’IA s’est targué de fournir des moyens substantiels aux collèges étiquetés ECLAIR et a tenté ainsi de démontrer que ceux qui souhaiteraient entrer dans le dispositif pourraient en bénéficier à leur tour ! Ils seraient alors accompagnés à condition de présenter un projet pédagogique innovant. A ce titre, l’IA a regretté la campagne de désinformation tendant à dissuader les établissements de rejoindre le dispositif, dispositif duquel, selon lui, il n’y a aucun problème pour sortir !
 
 
A l’issue de ce CTSD, la FSU a décidé de s’adresser aux autres organisations syndicales afin de décider de l’envoi d’un courrier à l’IA suivi d’un communiqué de presse afin de protester contre les conditions désastreuses dans lesquelles s’est déroulé ce CTSD :
 
 
Au total, le CTSD a duré près de 10 h consécutives dont les 2/3 ont été consacrées au 1er degré. On peut se demander s’il ne s’agit pas d’une volonté délibérée d’épuiser et de décourager les représentants du personnel ?
 
 
De plus, sa décision de ne pas soumettre au vote les questions second degré, le fait de rajouter en séance des points ne figurant pas dans l’ordre du jour, le fait de notifier aux représentants de poser leurs questions par écrit, quitter la séance pour se consacrer aux journalistes alors que les questions second degré commençaient à être examinées, constituent pour nous une forme de mépris tant à l’encontre des personnels de collège qu’à l’encontre de leurs représentants.