7 décembre 2009

Collèges / lycées contenus / instances

CTPA du 2 décembre : Enfin une augmentation des effectifs scolaires

En PJ les effectifs par département pour le 1er et 2d degré public et privé, la déclaration FSU. L’effectif par département de l’enseignement pro dans le public n’a pas été transmis.
 
Des organisations syndicales dont la FSU et le SNES ont effectué une déclaration commune pour dénoncer la réforme des lycées.
Dans le 1er degré, la baisse des effectifs est due en grande partie à une limitation de la scolarisation des moins de 3 ans de la part de l’administration de l’Education Nationale et non à une baisse démographique. Sur la question nous avons dénoncé la tentative de changement du règlement type départemental dans le Puy-de-Dôme qui conduisait à empêcher les élèves ayant 3 ans après le 1er septembre d’être inscrits en maternelle. L’intervention de la FSU a permis de revenir au statu quo ante (inscription possible si 3 ans avant le 31 décembre).
La FSU a contesté la prévision de -288 élèves en préélémentaire à la rentrée 2010 par rapport à -196 constatés cette année. Pour la FSU, cette baisse traduit la volonté de poursuivre la déscolarisation des enfants en préélémentaire, alors que la scolarité est obligatoire à partir de 6 ans seulement.
 
Dans le second degré, alors que M. le Recteur annonçait une forte baisse des effectifs lors de la conférence de presse de rentrée, les prévisions d’effectifs sont globalement en hausse, ce qui est plus conforme à la réalité constatée l’année précédente : +981 élèves, soit 1,2% de plus pour l’académie. En conséquence aucune suppression d’emploi ne doit être supportée par l’enseignement public de cette académie !
 
La baisse d’effectifs dans le 1er degré et le 2de degré privé (respectivement -2,21% et -1,21%) doit « naturellement » conduire à des suppressions de postes dans l’enseignement privé de notre académie, ce qui est loin d’être assuré, compte tenu du peu de transparence et du régime favorable de la politique ministérielle envers l’enseignement privé.
 
Lors de ce CTPA, la FSU a dénoncé également la fragilisation et la dégradation du service public d’Education dans le second degré par :
- l’absence de nouveaux référentiels dans certains domaines professionnels passés au bac pro 3ans
- le renvoi de la certification intermédiaire du BEP à chaque enseignant • le brouillard complet qui entoure l’évaluation terminale du cycle Bac pro 3ans
-  Le projet de réforme des lycées, après une pseudo concertation, dont les contenus et structures sont décidées dans la plus totale précipitation. Ce projet ne répond absolument pas à la demande d’amélioration des conditions de travail des personnels et des conditions d’étude des élèves. Il est inacceptable !
-  Le projet de réforme des concours. La confirmation et le développement de stages en responsabilité pour les étudiants, la remise en cause de l’année de formation professionnelle après le concours, l’absence de pré-recrutements et de dispositifs d’aides sociales suffisants rendent ce projet toujours inacceptable malgré l’élévation du niveau de recrutement.