Malgré 7 heures de discussions et de débats, le rectorat n’a pas bougé sur les structures des lycées et a proposé une modification à la marge sur la ventilation des postes du 1er degré entre les départements
La FSU, comme d’autres organisations syndicales, n’a pas siégé au précédent CTA pour refuser la logique qui a conduit à la répartition des moyens entre départements pour les écoles maternelles et primaires et les collèges. Pour donner des moyens à un département, le rectorat en supprime dans d’autres, ou l’art de gérer la pénurie et de mettre en concurrence les départements.
L’académie se voit doter de 10 emplois supplémentaires dans le premier degré et 98 emplois supplémentaires dans le second degré pour la première fois depuis 2008, inversion de la tendance qui avait conduit à 592 suppressions de postes dans le second degré depuis 2007 ! On note, pour la première fois depuis 2007 une stabilisation du nombre de HSA par emploi dans le second degré, ce n’est qu’un début, il est indispensable de diminuer ce ratio de manière importante (supérieur de 40% à celui de 2007).
Même si nous apprécions positivement l’arrêt des suppressions de postes et du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans l’Education Nationale, nous n’acceptons pas que ces créations se fassent au détriment d’autres ministères ! La suppression de la RGPP pouvait laisser espérer un changement de cette logique, mais la MAP qui la remplace va accentuer les suppressions de postes dans les autres ministères, au nom du nouveau dogme : « effectifs constants dans la Fonction Publique d’Etat ».