12 avril 2013

Collèges / lycées contenus / instances

CTA du 27 mars : des promesses non tenues !

Les représentants FSU (1 infirmier, 1 lycée professionnel, 2 SNES) sont intervenus sur chaque établissement où ils avaient connaissance d’arguments pouvant défendre le maintien ou la création de postes.
 
Ils ont présenté un voeu sur le lycée de ROMAGNAT, reprenant les demandes des personnels du lycée : 7 pour (1 SUD, 2 FO, 4 FSU) , 3 refus de vote (3 UNSA)
 
 
Extrait de la déclaration FSU :
La déception et l’impression d’être floués sont les sentiments qui nous animent en ce CTA. En effet, Mme le Recteur, vous nous annonciez du changement, une prise en compte par le Ministère du besoin de recruter de nouveaux personnels et de créer des postes supplémentaires. Ceux-ci ont bien été annoncés lors du précédent CTA. En effet, il apparaissait 98 créations de postes dans le second degré après des années de saignée. Ces créations doivent être des postes statutaires. Or notre surprise a été grande d’apprendre que sur ces 98 postes, 77 étaient des supports réservés aux admissibles M1 qui passeront l’admission en 2014 et qui par ailleurs peuvent choisir de ne pas effectuer une portion de ces services ! Au réel, il en reste donc 21. C’est pour nous inacceptable, sur la forme, 21 postes après 592 suppressions depuis 2007 et sur le fond, pourquoi mélanger des postes statutaires avec des supports dont le financement est précaire et qui risquent pour une grande partie de ne pas être occupés ?
 
La réalité est encore bien pire : Il y a seulement 19 créations de postes pour une prévision d’effectifs en hausse de 931 élèves à la rentrée 2014 ! Dans le détail, il n’y a que pour les collèges pour lesquels vos respectez vos projets. En effet vous créez 21 postes comme prévus, pour des effectifs en augmentation de 399 d’une année sur l’autre, ce qui ne va bien évidemment pas faire baisser les effectifs par classe en collège. Dans les lycées généraux et technologiques, vous annonciez 43 ETP et au final ce sont 5 malheureux postes créés pour des effectifs en hausse de 335 élèves. Malgré le refus de la grande majorité des enseignants de STI de changer de discipline, vous avez autoritairement transformé les supports sur lesquels ils se trouvent ainsi que leur spécialité. Le risque est grand de démoraliser un corps déjà fortement secoué par une contre-réforme des enseignements technologiques.