18 juin 2019

Collèges / lycées contenus / instances

CTA du 13 juin, peu de réponses satisfaisantes à nos questions...

Déclaration FSU au CTA du 13 juin

Questions posées par la FSU et réponses du rectorat : lycées, collèges , reconversion filière transport et logistique, cité éducative, AED-AESH, étudiants-stagiaires, assistants sociaux

Avis FSU

Dotation AED-AESH
Pour la rentrée 2019, la dotation académique en AED bien que constante est toujours insuffisante au regard de la nécessité d’un encadrement suffisant des élèves dans les établissements du 2d degré.
Concernant la dotation AESH-CO dans les ULIS et CLIS, l’augmentation de la quotité de 0,1 est un point positif pour l’encadrement des élèves en situation de handicap, mais encore insuffisant au regard de la multiplicité des handicaps dans les CLIS et ULIS non spécialisées et de la complexité de l’intervention des personnels AESH. La FSU réclame un temps complet pour les AESH-CO pour chaque structure spécialisée.

École inclusive
Compte rendu FSU réponses du rectorat
Intervention de la FSU
La circulaire de rentrée 2019 Ecole inclusive définit un nouveau pilotage par le biais de la création d’un service départemental Ecole inclusive dans chaque DSDEN, mais fait dans le même temps disparaître la notion d’élève à Besoin Educatif Particulier en limitant l’Ecole inclusive aux seuls élèves en situation de handicap. Elle donne la première place au développement de l’autonomie de l’élève. S’il est bien un idéal à poursuivre, il doit se faire en fonction des capacités de chaque élève, et prendre en compte que, pour certains d’entre eux, l’autonomie restera inaccessible sans que cela ne remette pourtant en cause leur place dans l’établissement ; ni que cela ne serve à limiter l’augmentation du nombre d’AESH indépendamment des besoins réels des élèves.
Le PIAL, sous la responsabilité du chef d’établissement, a pour objectif de développer l’accompagnement mutualisé au détriment de l’accompagnement individualisé, dans un cadre d’économies budgétaires. Il ne permettra pas l’amélioration des conditions d’apprentissage et de scolarisation des élèves en situation de handicap, ni des conditions de travail des AESH. En effet, ceux-ci verront leur emploi du temps varier au fil des semaines, tant en termes d’élèves accompagnés, que d’horaires ou de lieu d’exercice. Ce n’est pas une réponse à la demande de revalorisation du métier d’AESH que porte la FSU. Il faut mettre un terme à la précarité de ces personnels de l’Education nationale par la reconnaissance d’un métier AESH sous couvert d’un statut qui assurerait une rémunération décente, une reconnaissance du métier en catégorie B, la fin des contrats à temps incomplet imposés et une formation professionnelle sur le temps de travail.

Psy-EN
Le 21 mai dernier, le SNES-FSU a pris connaissance du « calendrier de l’évolution de la politique de l’orientation » transmis aux Recteurs par le ministère.
Ce calendrier mentionnait que : « Le cadre national de référence et le rapport de la Mission Charvet seraient présentés à la presse le 28 mai puis le ministère organiserait une rencontre avec les organisations syndicales ».
A ce jour, seul le cadre de référence a été rendu public, aucune présentation résultant de la Mission Charvet n’a été faite et aucune organisation syndicale n’a été consultée ni même informée, y compris sur le contenu du cadre national de référence présenté à la presse.
Non seulement le ministre ne respecte pas le calendrier qu’il vient de publier mais il annonce un nouveau report de la publication du rapport à la fin du mois de juin. Cette stratégie qui vise à différer les annonces afin de ne pas rendre de compte aux personnels et aux usagers est inacceptable.
De plus, la mise en place des réformes et la gestion de Parcoursup augmentent considérablement la sollicitation des PsyEN sans pour autant reconnaître leur rôle.
Pendant ce temps, certains rectorats relancent une nouvelle politique de fermeture de CIO, dont les collègues sont parfois incidemment avertis pour des déménagements prévus en juin. Nous dénonçons ce mépris à l’égard des personnels et cette absence de dialogue social. Alors qu’il est de plus en plus question de ne conserver que 150 CIO en France et donc un seul CIO par département, nous sommes inquiets des évolutions à venir en Région Auvergne Rhône Alpes et dans l’académie, alors que pour l’instant nous n’avons aucune information. Plusieurs postes de directeurs de CIO (Moulins -Yzeure, Yssingeaux) ont été bloqués au mouvement, ce qui n’est pas pour nous rassurer.
Au niveau national, 200 postes ETP ONISEP et DRONISEP devraient être mis à disposition des régions. Ces mises à disposition devaient se faire en janvier mais les personnels n’ont aucune nouvelle, les régions non plus semble-t-il et tout le monde semble attendre un cadrage plus précis. Les négociations RH sont au point mort et le directeur de l’ONISEP quitte son poste en septembre. Dans ce contexte, les collègues de la DRONISEP Clermont, toutes fonctions confondues, ne savent rien des propositions de poste de la région et de leur devenir.
Nous dénonçons cette réforme emblématique de l’orientation, assujettie prioritairement aux besoins économiques locaux, qui cristallise une conception allant à l’encontre d’une vision émancipatrice d’une école luttant contre les freins et déterminismes sociaux.