27 mars 2019

Collèges / lycées contenus / instances

CTA du 26 mars, de la com, rien que de la com, peu de réponses à nos questions, la routine ...

Pour protester contre les attaques multiples et très violentes que subit la fonction Publique et l’Education nationale, le SNES-FSU dans la délégation FSU a proposé aux autres organisations syndicales de ne pas siéger au CTA du 16 mars, avec pour conséquence le report le 26 mars.
Déclaration FSU au CTA du 26 mars
Les avis de la FSU avec les votes

Créations / suppressions de postes dans les collèges de l’académie

Créations / suppressions de postes dans les lycées de l’académie

Suppressions de postes dans les établissements : l’addition est lourde !
Ce CTA examinait les suppressions de postes par établissement, ce qui était annoncé est bien confirmé (voir listes). Malgré nos interventions argumentées, le rectorat n’a annulé que peu de suppressions de postes. Des disciplines sont particulièrement touchées, la technologie et l’allemand en collège, les SES et maths en lycée. Le rectorat n’apporte pas de réponse aux questions concernant l’avenir professionnel de ces collègues, qui pour certains ne peuvent espérer un nouveau poste fixe. Parallèlement, on peut constater le développement de postes spécifiques dans notre académie qui échappent à l’examen en CAPA par un barème. Cela présage-t-il une évolution dans l’affectation des enseignants dans le cadre de la suppression des CAP ?

Réforme du lycée / Parcoursup
Les premiers effets délétères de la réforme commencent à apparaître au grand jour pour les personnels : baisse des DHG, suppressions de postes, suppressions de nombreux dédoublements, mise en concurrence des disciplines pour l’attribution des heures d’autonomie largement insuffisantes, mise en concurrence des enseignants pour intervenir dans des enseignements non attribués, disparition à court terme de LV à faible diffusion et des arts plastiques. Tout cela dans le cadre de l’autonomie des lycées et donc renvoyé au « choix » du chef d’établissement.
L’objectif est clair, moins d’enseignants et moins d’enseignement.
Pour les élèves la situation n’est pas meilleure : affichage de spécialités sans être certain qu’elles seront réellement mises en place, choix de spécialités restreint dans certains lycées, difficulté à choisir un bon « menu » sans connaître les attentes du supérieur face à ses spécialités, impossibilité en terminale d’en changer et donc très forte pression des élèves qui doivent au 2e trimestre de Seconde faire des choix qui les engagent au delà du baccalauréat, sans être assurés que ce menu sera réalisable en 1re dans les EDT.
A nos questions sur les conséquences liées aux choix des élèves de 2de à l’issue des conseil de classe de 3e trimestre (seuil d’ouverture d’une spécialité, abondement des dotations pour une spécialité très choisie, compléments de services imposés…), réponse du rectorat, il y aura des ajustements, sans plus de précision… Le rectorat navigue à vue, se réponse n’est pas très rassurante.
Non content d’être un filtre pour l’accès au supérieur d’un nombre conséquent de candidats, Parcoursup intègre des établissements supérieurs du privé , dont certains recrutent sur entretiens et imposent d’effectuer un règlement de frais de candidatures , liées à l’organisation de ces épreuves, pour que la candidature soit prise en compte.

spécialités lycée
Le lycée de Mauriac et le lycée d’Ambert ont obtenu la spé NSI qu’ils n’avaient pas jusqu’à présent.
Le Lycée Emile Duclaux à Aurillac sera "porteur" de la spé LLCA puy le lycée Ch et A Dupuy sera "porteur" des spés NSI et Arts (théatre), alors que le lycée Simone Weil sera porteur de la spé LLCA. Concrètement, les élèves d’un autre lycée se déplaceront dans le lycée "porteur" pour effectuer la spé, par exemple, à Aurillac, les élèves du lycée Monnet-Mermoz se déplaceront à Emile Duclaux pour faire la spé LLCA. Qui prendra en charge le déplacement, sous quelle responsabilité ? Mystère... Il est évident que c’est un affichage visant à présenter une plus grande variété de spécialités dans les lycées.

Les collèges ruraux, laboratoires de la dérégulation
Nous avons fait part de notre inquiétude sur les suppressions de postes dans les collèges ruraux, qui les affaiblissent encore plus, et qui ont des conséquences sur d’éventuels regroupement de niveaux et donc sur les services des enseignants. Le recteur s’est voulu rassurant en nous affirmant qu’il n’y aurait pas de classes à double niveau dans ces établissements, qu’il n’en avait jamais été question… et en même temps que les enseignants devaient construire des « projets innovants » pour établir des regroupements pédagogiques entre des disciplines et des niveaux, après avis des IPR. Ces regroupements pourraient être différents selon les disciplines et les cycles, L’inspecteur d’Académie du Cantal parlant même de regroupements sur le cycle 3, qui est d’un autre lycé pun cycle à cheval sur le primaire (CM1 et CM2) et le collège (6e) et précisant que les enseignants étaient volontaires pour élaborer des projets dans le cadre des regroupements pédagogiques ! Le tout dans la perspective d’une « plus value pédagogique ». Qui peut croire au volontariat des collègues dont les postes sont menacés ou qui sont contractuels ?
Le rectorat anticipe bien la loi Blanquer avec la création des « écoles des savoirs fondamentaux » et expérimente à tout va sur des petits établissements.

GRETA, du nouveau !
Nous sommes intervenus sur les conditions de travail très dégradées des FC (formateurs), le managment agressif des Chefs d’établissement support des Greta, et la fragilité professionnelle des personnels. Le DRH et le Dafpic se sont engagés sur un GT d’ici le mois de juin où tous ces sujets seront abordés.