Le CAEN du 14 décembre avait comme ordre du jour principal la présentation des effectifs 1er et second degrés dans l’académie, ainsi que les prévisions pour l’année 2023 (qui conditionnent en partie les postes) et un point sur les campus des métiers.
La vice-présidente de la Région déléguée à l’Education et aux lycées, Mme Dubessy, était la seule représentante des élu.es des différentes collectivités. Toutes les organisations syndicales étaient présentes, hormis l’UNSA.
La FSU est intervenue notamment sur les effectifs, le baccalauréat mais aussi sur les protocoles en cas de coupures de courant, ainsi que sur la situation politique générale (Services publics, inflation, retraites…).
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Les réponses de la Région suite aux interventions FSU
Extrait de la déclaration FSU sur les budgets des lycées :
« De nombreux lycées de la Région académique se trouvent dans une situation financière difficile et éprouvent des difficultés, voire sont dans l’impossibilité de régler des factures, alors même que le budget 2023 de la Région pour les lycées serait en baisse. Les fonds de roulement ont drastiquement diminué, 30 jours ou moins et sont donc virtuellement en cessation de paiement. Pour rappel, en deçà de 40 jours de fonds de réserve, la région Aura estime que les établissements sont en situation critique. Cela a un fort impact sur les conditions d’enseignement et les apprentissages, et même sur la qualité et/ou quantité de des repas servis. Les budgets 2023 votés lors des CA des lycées en cette fin d’année peuvent être qualifiés d’insincère. En effet, ils ne prennent absolument pas en compte la réalité de la situation économique, à savoir une explosion des coûts de l’énergie et des denrées alimentaires, analyse partagée par tous les personnels des lycées. Pourtant les budgets présentés sont souvent en déséquilibre, et la présence des élus régionaux dans les CA très discrète. Ceci explique peut-être cela. On ne peut que s’interroger sur la stratégie de la Région en la matière. S’agit-il de contraindre les établissements à fonctionner en mode dégradé pour limiter les dépenses ? S’agit-il pour le Région de présenter son budget annuel en montrant une prétendue maîtrise des dépenses dans ce secteur ? Quelles garanties avons-nous que les budgets des lycées seront abondés selon leurs besoins et sur quels critères ? En la matière, la Région fait preuve d’inconséquence, il est indispensable d’éclaircir au plus vite cette situation et d’apporter des garanties, tant pour les personnels que pour les élèves. »