La FPMA s’est tenue le 24 juin 2009. Les organisations syndicales présentes ont ouvert la séance par la lecture d’une déclaration commune pour protester contre la communication d’un projet d’affectation provisoire. Le SNES a demandé qu’un vœu soit soumis au vote sur ce sujet mais le secrétaire général l’a refusé, considérant que cette mesure était une décision ministérielle. Nous avons alors exigé de l’administration qu’elle nous fasse part, étape par étape, de chaque opération de mouvement par département et par discipline.

 

Au total, sur 1256 demandeurs, seulement 612 ont obtenu une mutation. 49 collègues ont eu la désagréable surprise d’avoir une affectation différente de celle communiquée avant la FPMA, voire d’être « démutés ». Dans certaines disciplines, le mouvement est quasiment inexistant, avec des barres autour de 700 points. De plus, les collègues découvrent que le poste qu’ils ont obtenu est à complément de service, ce qui tend à se généraliser, mais, malgré nos demandes, le Rectorat refuse toujours de les étiqueter.

 

Par ailleurs, nous avons dénoncé l’excès de postes à profil qui, faute d’explications convaincantes, nous apparaît comme une façon de contourner les règles d’affectation et permet aux IPR de « placer » tel ou tel candidat au mépris du barème et des vœux de tous, ce qui est profondément injuste.

 

En ce qui concerne les TZR, le taux d’affectation est légèrement supérieur à celui de l’an dernier : 27,5% contre 23% en 2008. D’une part, les bonifications obtenues ont permis à certains TZR d’obtenir satisfaction et, d’autre part, la volonté du Rectorat d’ « implanter » des postes (et quels postes !!) a dû jouer un rôle. Cependant, notre revendication des 20 pts par an sur tout type de vœux reste d’actualité. Nous continuerons de la porter.

 

Enfin, n’oublions pas que cette phase intra a fait au moins un heureux : Darcos vient d’obtenir sa « mut » (hors barème évidemment). Dans l’euphorie il n’a pu résister au plaisir d’annoncer la suppression de 16000 postes à la rentrée 2010, ce qui va encore fortement dégrader le mouvement. Il est donc indispensable de construire une riposte d’ampleur dès la rentrée.