Les PsyEN des premier et second degrés, réuni
es lors de leurs journées d’études les 27 et 28 juin à Paris, tiennent à rappeler les valeurs fondamentales qui structurent leurs missions.Depuis des mois, elles
ils alertent sur les dérives droitières qui ont présidé à différentes mesures aujourd’hui assumées clairement par ce gouvernement :– l’organisation affichée du tri des élèves dès l’entrée en 6e avec l’instauration de groupes de niveaux en vue d’une orientation précoce.
– le blocage de l’accès au lycée par l’instauration d’un Diplôme National du Brevet couperet, y compris pour accéder à la 2de professionnelle.
– la diminution des possibilités d’aide aux élèves, dérive vers la médicalisation de la difficulté scolaire traduite par le dépistage/étiquetage des troubles neuro-développementaux qui débouchent le plus souvent sur d’illusoires prises en charge extérieures.
– parallèlement, le rôle et la professionnalité des PsyEN ont été systématiquement ignorés dans :
le refus de revaloriser la fonction, limitant encore davantage les recrutements déjà notoirement insuffisants.
la création de multiples référents, enseignants et CPE, formé es en quelques jours, dont les tâches empiètent sur le champ des missions des PsyEN : santé mentale, harcèlement, élèves à besoins particuliers, etc.
– la dégradation des conditions d’exercice, la désorganisation des équipes dans les RASED et les CIO et l’extension des secteurs d’intervention, qui conduisent à la perte de sens. du métier.
– parallèlement, des lobbies médicaux s’agitent pour mettre les psychologues au pas, en cherchant à tout prix à créer un ordre professionnel et prétendant réécrire à leur place, un nouveau code de déontologie alors qu’il en existe un, élaboré et porté par la profession.