Pour une amélioration du mouvement : Unité contre les suppressions de postes ! Refus massif et collectif des heures supplémentaires !

En pièce jointe, le tableau des mutations par discipline

Une nouvelle fois à la lecture des tableaux l’on voit que de nombreux demandeurs de mutation n’ont pas obtenu satisfaction, malgré leur ancienneté de poste et leur barème.

Il est vrai que dans notre académie les postes en établissement sont de plus en plus rares et même si le Rectorat joue sur les départs en retraite, un grand nombre de postes est repris pour réaffecter les personnels victimes d’une mesure de carte scolaire.

La suppression des bonifications d’ancienneté TZR se fait durement sentir puisque sur 426 demandeurs, 329 n’ont pas de mutation, soit plus de 77 %. Le SNES n’a pas cessé de protester et il continuera de le faire mais il semble que le rectorat fasse un pas en nous annonçant un groupe de travail sur les TZR à la rentrée.

Parallèlement « la chasse au gaspi » est ouverte par l’Administration qui tout en comptant imposer des heures supplémentaires à une majorité de collègues, multiplie les compléments de service, parfois sur plusieurs établissements et parfois fort éloignés. Ces dégradations, qui touchent l’ensemble des collègues, titulaires d’un poste en établissement ou titulaires remplaçants, sont inacceptables. Elles risquent de peser lourdement dans le contexte actuel de baisse importante du pouvoir d’achat. Bien sûr, aucune compensation indemnitaire ni revalorisation salariale ne sont à l’ordre du jour !

Plus que jamais, devant les coups portés au service public, il est nécessaire de combattre les projets gouvernementaux, présentés comme des « réformes » inéluctables alors qu’il s’agit en fait de véritables régressions allant à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels, que ce soit en terme de programmes, de mise en place du socle commun, de l’accompagnement éducatif, de diminutions d’horaires…

Dès la rentrée, il s’agira en refusant massivement et collectivement les heures supplémentaires de montrer que les enseignants n’accepteront pas les atteintes à leur statut, que le budget 2009 doit faire d’autres choix et arrêter la saignée des recrutements.

Le SNES prendra toute sa part dans les actions qui ne manqueront pas d’intervenir à la rentrée.

F. BARGOIN, F. CLAVEAU, M. VIDALIN

Article extrait du bulletin 139 du 2 juillet