18 mars 2016

Actualités actions

Amplifier les mobilisations, aller vers l’affrontement, faire reculer le gouvernement : Pour une grève massive le 31 mars

Texte action voté par le congrès académique du SNES-FSU réuni les 15 et 16 mars 2016 :
 
Voir tract SNES pour le 31 mars
 
 
La loi « travail » présentée par le gouvernement a suscité la colère des salariés du public et du privé, des étudiants et plus généralement d’une grande partie de la société qui s’est retrouvée dans la rue le 9 mars pour demander son abrogation. Ce projet de loi, dont l’inversion de la hiérarchie des normes est la mesure emblématique, serait un véritable recul des droits sociaux pour les salariés du privé, les précaires, et les étudiants qui se sentent trahis par ce gouvernement.
 
Cette lutte est aussi la nôtre. En effet, cette loi impacterait les personnels contractuels de l’EN. Il est d’autre part illusoire de croire que le statut des fonctionnaires serait épargné après une telle casse des droits des salariés du privé.
 
Le mois de mars est rythmé par les journées d’action contre les projets gouvernementaux :
 
- le 17, manifestation contre le projet de loi El-Khomry aux côtés de la jeunesse
 
- le 22, journée d’action pour la revalorisation du point d’indice, des salaires et des carrières
 
- le 31, appel à la grève interprofessionnelle contre la loi El-Khomry
 
La lutte contre la réforme du collège, dont le SNES demande toujours le retrait, doit être un moyen d’amplifier la mobilisation dans notre secteur et doit être intégrée dans nos mobilisations ; toute victoire sectorielle contre le gouvernement sera un point d’appui pour les autres luttes.
 
Le SNES et la FSU, attentifs à l’évolution des actions et de la mobilisation prendront toutes leurs responsabilités pour amplifier ces luttes et les faire converger.
 
Aussi, le SNES et la FSU dans l’intersyndicale FSU-CGT-FO-Solidaires-UNEF soutiennent ces mobilisations, appellent à s’y investir et à se mettre en grève massivement le 31, journée de convergence des luttes sectorielles, pour le retrait de la loi El-Khomry, pour le retrait de la réforme du collège et pour la revalorisation du point d’indice, des salaires et des carrières.