Abrogation du décret de Robien, et après ?

Après les annonces d’abrogation du Décret Robien, le SNES avait demandé à la FSU, dans le cadre du CTPA d’obtenir une audience auprès du Recteur. Cette audience a eu lieu le mardi 26 Juin. Etaient présents pour le SNES Eric Ragain et Fabien Claveau, le SNEP, le SNUPDEN (syndicat des chefs d’établissements FSU) et Michel Bouchet coordinateur régional étaient également présents. Ils ont été reçus par le Secrétaire Général et le chef de la Division de l’organisation scolaire
Lors des dernières CAPA nous avions déjà interrogé le Rectorat sur ce qu’il comptait faire après l’annonce de la restitution en masse salariale des moyens supprimés au titre des décharges première chaire
Nous demandions que les heures supprimées soient restituées au minimum en blocs de moyens provisoires et que les collègues victimes d’une mesure de carte scolaire sur ces postes qui le souhaitaient puissent y être réaffectés et que des TZR voire des contractuels puissent aussi y être affectés à l’année.

Le Rectorat est resté complètement sourd à nos demandes, en effet il a transformé ces crédits en 1 000 heures supplémentaires et ne veut pas bouger au prétexte fallacieux qu’il faudrait refaire le Mouvement et aussi que l’insuffisance de TZR dans certaines disciplines désorganiserait complètement l’organisation du remplacement.

La FSU a consulté les autres organisations syndicales qui siègent en CTPA pour demander un CTPA extraordinaire qui se tiendra le 10 juillet. Nous réclamons un bilan de la ventilation par établissement des HS récupérées grâce au décret Robien.

Le Rectorat a par avance refusé de nous le présenter pour le prochain CTPA. Il est par ailleurs pour le moins surprenant que celui-ci ait lieu APRES la phase d’ajustement (affectation des TZR) !

Nous ne pouvons que regretter cette attitude qui ne nous permettra pas de faire apparaître des BMP dans les établissements et va donc pénaliser les enseignants victimes de cartes scolaire et/ou en complément de service à cause du décret Robien.

Accepter au MAXIMUM la première heure supplémentaire obligatoire est une nécessité pour rétablir dans leurs droits tous les enseignants victimes (carte scolaire ou complément de service) du décret de Robien !

Se réunir à la rentrée dans tous les établissements pour faire un bilan de la rentrée sera crucial pour construire une mobilisation qui nous permette de nous opposer aux projets du rapport DARCOS !

Article du bulletin 136 du 5 juillet 2007