C’est l’arrêté du 23 août 2021 qui avait initialement fixé la grille indiciaire des accompagnant•es.
A chaque augmentation du SMIC, les indices des deux premiers échelons sont revalorisés afin de rester au-dessus du SMIC car ils sont beaucoup trop bas. Cela a eu pour conséquence en mai 2022, leur fusionnement. Au 1er janvier 2023, leur indice majoré est de 353 !
Initialement, l’échelonnement indiciaire apportait 10 points de plus pour chaque échelon.
Cette revalorisation régulière des premiers échelons, sans répercussion sur les échelons supérieurs « écrase » l’évolution de carrière des AESH. Un•e accompagnant•e exerçant à 62 % n’aura en 6 ans d’ancienneté que seulement 6,01€ brut d’augmentation et en 9 ans 36,08 € brut, une HONTE ! Cela est bien évidemment insuffisant pour résorber la précarité des AESH dans le contexte actuel inflationniste.
STOP aux salaires insuffisants, aux temps incomplets imposés et aux conditions d’exercice dégradées par la création des PIAL.
Le SNES et la FSU sont résolus à gagner une hausse significative des salaires, l’abandon des PIAL, une meilleure reconnaissance professionnelle se traduisant par un vrai métier sous statut de la Fonction publique de catégorie B.