Les raisons de la colère sont nombreuses : salaires, conditions de travail, respect des missions… S’en rajoute un…avec les ARE !
Personnels essentiels, les AED et les AESH perçoivent en moyenne 800 à 900 € par mois. Cela ne permet pas de vivre correctement, surtout quand l’inflation dépasse 5 % et avec une augmentation prévue en 2023. Pourtant aucune revalorisation, en dehors des mesures Fonction publique, n’est prévue, contrairement aux annonces.
Dilution des missions spécifiques
AED et AESH sont deux métiers différents qui doivent être reconnus.
Les annonces de fusion des AED et AESH sous l’acronyme d’ARE (Assistant-e-s pour la Réussite Éducative) traduisent la volonté de nier leurs spécificités et leurs qualifications. La gestion globalisée de ces personnels, l’écriture probable d’un texte règlementaire commun aux AED et AESH va dans le sens, bien connu, d’une flexibilité et, donc, d’une aggravation de leurs conditions de travail.
Avec le SNES-FSU, les AESH se sont mobilisé-e-s le 13 juin pour une meilleure rémunération, la création d’un corps de fonctionnaires de catégorie B, la suppression des PIAL, la redéfinition du temps de travail des AESH permettant l’accès à un temps complet en restant sur les missions d’accompagnement.
Les AED veulent pouvoir exercer leurs missions éducatives de vie scolaire dans de meilleures conditions. D’autres mobilisations s’annoncent dès la rentrée, les AED et les AESH y feront entendre leurs voix.