Bien qu’en première ligne dans les collèges et lycées, bien qu’indispensables au Service public d’Education, nos conditions de travail et de rémunération restent très dégradées du fait de l’étendue des missions et de la précarité qui pèse sur notre activité : recrutement local, contrats courts, faiblesse des rémunérations, manque de personnels, impossibilité de concilier études et temps de présence plus important dans les établissements scolaires, remplacements non assurés…
Nos mobilisations ces dernières années nous ont permis d’obtenir quelques avancées comme la CDIsation (bien que l’accès au CDI ne soit pas un droit opposable et que de nombreuses questions restent en suspens), et le versement de l’indemnité REP/REP+ (décret n°2022-1534 du 8 décembre 2022) qui, malgré l’application d’un taux inférieur à celui des autres personnels, est désormais rétroactive pour les AED et AESH en poste depuis 2015, suite à une décision du Tribunal administratif de Paris.
Les propos dénigrants de la ministre de l’Éducation nationale traduisent le mépris de cette majorité pour l’École publique laïque et ses agent
es, dont les AED, qui tiennent, dans des conditions difficiles et souvent seul es, le service public d’Education, et qui vivent un quotidien toujours dégradé. Il y a urgence à reconnaître, revaloriser, respecter celles et ceux qui la font vivre, lui donner les moyens d’exercer ses missions, plutôt que de la jeter à la vindicte populaire.Pour le SNES-FSU, c’est bien l’Ecole publique dans son ensemble qui est attaquée ! En conséquence, l’Education nationale doit être massivement en grève le 1er février, à l’appel de l’intersyndicale FSU, CGT Educ’action, SUD Education, FO. L’UNSA Education et le SGEN-CFDT ont également décidé d’appeler !
Toutes et tous mobilisé
es et solidaires, venez grossir les rangs des cortèges pour représenter vos vies scolaires et votre profession. Voir lieux et heures des manifestationsBien cordialement,
Thibaut TAILLANDIER, militant AED pour le SNES-FSU Clermont