Le 28 septembre était la journée internationale pour le droit à l’avortement. Cette date a été choisie pour organiser cette année une mobilisation à l’échelle de l’Europe, face aux restrictions que connaît ou pourrait connaître ce droit dans plusieurs pays.
Extrait de l’appel unitaire signé par la FSU et de nombreuses organisations européennes :
« En solidarité avec l’ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des femmes espagnoles en 2015, polonaises en 2016, nous exigeons que les droits des femmes, la liberté de disposer de son corps, le droit à l’avortement et à la santé soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe. Aujourd’hui, le droit à l’avortement au sein de l’Europe relève de la compétence de chaque État. Interdit en Irlande et à Malte, sous hautes contraintes en Hongrie et en Pologne. Le droit à l’avortement, même légalisé est, peut ou pourrait être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie), l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnels et les suppressions des centres pratiquant l’avortement lors de restructurations hospitalières (France), et, dans tous les pays, par l’élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades. »
Signer La pétition « pour le droit à l’avortement partout en Europe »
A Clermont-Ferrand, la FSU s’est exprimée lors du rassemblement qui s’est tenu à 18h00 place de Jaude.