26 septembre 2024

Actualités actions

1er octobre : en grève pour nos salaires, l’abrogation de la réforme des retraites et du choc des savoirs, pour les services publics ! [Maj du 26/09/2024]

1er octobre : en grève pour nos salaires, l'abrogation de la réforme (…)

Lieux et heures des manifestations !

Clermont : 10h place Delille. Voir tract

Montluçon : 10h30 place Jean Dormoy
Moulins : 10h30 place de la Liberté
Vichy : 10h30 place de la Poste
Voir tract FSU et tract départemental

Le Puy-en-Velay : 10h30 place Cadelade. Voir tract

Aurillac : 10h30 devant la Préfecture. Voir tract

Dernière minute :
Les nominations d’Anne Genetet (ministre de l’Education nationale) et Alexandre Portier (ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel) sont une nouvelle marque de mépris pour la communauté éducative et l’École publique, alors que cette dernière connaît une crise sans précédent. A. Genetet n’a jamais vraiment traité les sujets éducatifs en dehors du SNU dont elle est une fervente défenseure et A. Portier n’a cessé de vanter les mérites du « Choc des savoirs », tout en se faisant le farouche défenseur de l’enseignement privé. Dans une École publique à un point de bascule (crise de recrutement, salaires, conditions de travail...), ces nominations annoncent une poursuite de la politique contestée par la profession et désavouée dans les urnes. Un mépris et un affront démocratique ! Lire communiqué du SNES-FSU

Depuis quelques semaines, le camp présidentiel et la droite préparent le terrain à de nouvelles mesures d’austérité. Bruno Le Maire évoque un « dérapage des comptes publics », Michel Barnier annonce devant des soignantes qu’il ne pourra pas faire de « miracles ». Cette petite musique libérale sert à installer l’idée que l’austérité serait inéluctable. Tout cela en passant volontairement sous silence le fait que la situation budgétaire actuelle est bien le résultat des choix politiques et économiques d’Emmanuel Macron, en particulier celui de refuser d’augmenter les recettes fiscales en faisant contribuer davantage les plus riches. D’autres choix budgétaires sont possibles. Des solutions existent pour augmenter les recettes : rétablissement de l’ISF, taxation des super-profits… Alors que l’Ecole mais aussi d’autres services publics comme la santé sont au bord du gouffre, exigeons des moyens pour les services publics !

Pour nos salaires

Aucune mesure nouvelle n’est prévue pour 2024 et 2025. Les mesures des années précédentes n’ont globalement pas suivi l’inflation. Il faut attendre 17 ans après la titularisation pour gagner 400 euros de plus. Ces constats sont révélateurs des renoncements gouvernementaux. Contrairement à ce que prétendait Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale, le dossier ne peut pas être clos.

De plus, au 5 septembre, il n’y avait toujours pas un professeur devant chaque classe comme l’a mis en lumière le SNES-FSU via son enquête de rentrée. En effet, il manquait au moins un professeur dans 56% des collèges et des lycées. Le ministère bricole avec des petites annonces. Des élèves vont perdre des jours, voire des semaines de cours. Inacceptable ! Cela confirme encore, si besoin en était, la crise de recrutement traversée par l’Éducation nationale.

Le SNES-FSU revendique des mesures d’urgence pour le second degré et ses personnels. Pour le SNES-FSU, il est impératif d’augmenter les salaires de tous et toutes pour revaloriser et retrouver l’attractivité. Le SNES-FSU mènera une campagne pour l’augmentation de la valeur du point d’indice, la reconstruction des grilles et l’augmentation des ratios de promotion de grades.

Le SNES-FSU exige :

 l’abandon du Pacte
 une augmentation de 15% du point d’indice pour rattraper les pertes subies depuis 2010 et son indexation sur l’évolution des prix
 une refonte des grilles qui permette une revalorisation pour toutes et tous, débuts, milieux et fin de carrière, (avec une entrée dans le métier à 2 500€ net pour les certifiées, CPE et Psy-EN et 2 750€ pour les agrégées.)

Pour les services publics
Le service public d’éducation a été profondément dégradé depuis l’arrivée au pouvoir d’E. Macron. En 7 années de rentrées préparées sous sa présidence, 8865 emplois d’enseignants ont été supprimés dans le second degré public pour 7 441 élèves en plus dégradant toujours plus les conditions de travail des personnels et d’études des élèves.

Un rapport des inspecteurs généraux préconise de prendre prétexte de la baisse démographique pour supprimer des milliers de postes, de classes et des collèges entiers. Encore une fois, ceci est révélateur de la façon dont le dogme de l’austérité budgétaire commande toute décision politique. Inacceptable ! Bien au contraire et afin de retrouver le taux d’encadrement de 2006, le SNES-FSU revendique la création d’emplois afin d’assurer l’égalité d’accès au service public d’éducation.

Plusieurs faits, enquêtes journalistiques et travaux parlementaires sont venus confirmer l’ampleur du séparatisme scolaire et social entretenu par l’enseignement privé, un phénomène inacceptable qui appelle des mesures d’urgence. Pour le SNES-FSU, les fonds publics doivent aller à l’Ecole publique !

Le “Choc des savoirs” qui s’applique à cette rentrée n’est pas celui que voulait Gabriel Attal. Le SNES-FSU a interrogé ses représentantes dans les collèges et leurs retours de terrain sont clairs : au 11 septembre, 64,5% des collèges ne mettaient pas en place les groupes de niveaux tels que voulus par Gabriel Attal. C’est notamment le résultat de la mobilisation engagée depuis 8 mois par le SNES-FSU autour du mot d’ordre #NousNeTrieronsPasNosEleves avec une large intersyndicale. La situation actuelle n’est pas tenable tant elle est confuse. Elle est surtout révélatrice des dangers du “choc des savoirs” : mise à mal de nos métiers, dégradation des conditions de travail etc. Pour le SNES-FSU, une seule solution : l’abrogation du Choc des savoirs !

Plus généralement, la FSU revendique une vraie politique d’attractivité de la fonction publique afin d’assurer de bonnes conditions de travail aux agentes publics et pour améliorer partout l’accessibilité et la qualité du service public rendu aux usageres.

Pour l’abrogation de la réforme des retraites
La réforme des retraites a connu une opposition majoritaire dans la rue et dans la société. Pour le SNES-FSU, l’abrogation de la loi retraite reste une urgence sociale et démocratique.

Les outils pour préparer et réussir la grève du 1er octobre :

Tract SNES-FSU
Tract FSU
Communiqué intersyndical FSU, CGT, Solidaires, UE, UNEF, USL
Communiqué intersyndical Fonction publique

Lire aussi l’Appel national des retraitées de la FSU