Ce groupe de travail avait pour objet de présenter un bilan du plan académique égalité professionnelle et diversité sur la période 2021-2023, le plan d’action égalité 2024-2027, le bilan de la feuille de route RH.
→ Bilan du Plan égalité professionnelle et diversité sur la période 2021-2023, décliné en six axes :
– Gouvernance (actions de sensibilisation des chefs et IA-IPR) ;
– Accès aux métiers (RH de proximité, animation fresque de la diversité, accueil des nouveaux personnels) ;
– Les écarts de rémunération (un groupe de travail en cours, en attente des chiffres sur les indemnités qui sont une des raisons principales des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes) ;
– Parentalité (guide en cours d’élaboration, ce que la FSU a acté positivement puisqu’elle portait cette demande, télétravail en 2023 : 446 agents tous services confondus) ;
=> La FSU a rappelé que le Code de la santé publique et le Code du travail prévoyaient que les conjoints bénéficient d’une autorisation d’absence pour se rendre à trois des examens médicaux obligatoires ou actes médicaux pendant la grossesse. Nous avons souhaité nous assurer que ces textes s’appliquaient également aux personnels du ministère de l’Education nationale, ce qui nous a été confirmé. La demande d’autorisation d’absence dans ces cas est donc bien de droit.
– VDHA (Violence, discriminations, harcèlement et agissements sexistes)
(20 saisines en 2023-24 dont 2 discriminatoires, une convention avec le Creps de Vichy)
=> sur cet axe, la FSU a demandé que, à l’avenir, les représentant
es des personnels aient plus d’informations à disposition concernant les saisines, dans le respect de l’anonymat : types de traitement, mesures conservatoires, nombre d’enquêtes, nombre de dossiers clos, etc. Mme la DRH a noté « la nécessité de compléter » les tableaux.=> La FSU est également intervenue sur les violences conjugales pour demander notamment une communication spécifique de la part du rectorat, des mesures spécifiques pour aider les femmes victimes de tels agissements, une formation en particulier pour les personnels encadrants. Mme la DRH a rappelé les dispositifs existants : pilotage via les AS, protection fonctionnelle puis dispositif de protection, si besoin relais associatifs et logements d’urgence enclenchés.
– Evolution professionnelle des bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) – cet axe aura un plan particulier à partir de 2024 – objectif de l’académie, atteindre 6 % de BOE, en 2023 : 5,25 %, une correspondante handicap : Madame Odile Blondeaux, recrutement sur décret. Priorité est donnée au recrutement d’un médecin du travail (infructueux pour l’instant), se tourne vers la piste d’un conventionnement.
→ Plan d’action égalité 2024-2027 :
Les axes 1 à 5 sont conservés, l’axe 6 sort du plan pour être traité à part, sont ajoutés deux axes : Agir pour la santé des femmes et Communiquer, sensibiliser, former pour installer une culture de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes = il s’agit d’associer les chargés de com académiques.
Désormais, le plan handicap sera traité à part dans notre académie comme au niveau ministériel.
Une quarantaine de mesures seront préconisées dans ce nouveau plan, décidé au CSA ministériel du 19 novembre 2024.
A l’automne 2025 un audit de labellisation sera réalisé sur un échantillon d’académies.
→ Bilan de la feuille de route RH académique, décliné en 3 axes :
"personnaliser la relation aux agents"
"favoriser les mobilités et l’attractivité des métiers"
"améliorer le bien-être" dans le but d’accompagner les agents tout au long de leur carrière.
=> La FSU a fait remarquer que l’attractivité passait par une revalorisation des salaires pour toutes et tous sans contrepartie.
Dans les accords pour l’Égalité professionnelle dans la fonction publique, la détermination des militant
es de la FSU a permis d’obtenir des avancées mais certaines ne sont toujours pas opérationnelles faute de volonté politique et de financement. Alors que la 1re loi sur l’égalité professionnelle qui impose « à travail de valeur égale, salaire égal » a fêté ses 50 ans en 2022, dans la fonction publique, 70% des agentes sont toujours sur les 10% d’emplois les moins rémunérés. La FSU exige des politiques publiques qu’elles s’attaquent réellement à la ségrégation professionnelle, aux parts variables de rémunération et au temps de travail.Les violences sexistes et sexuelles perdurent dramatiquement dans la société comme le révèle jour après jour le décompte des féminicides. La FSU dénonce le refus des employeurs publics d’assumer pleinement leurs devoirs d’accompagnement, d’orientation et de protection des victimes.