Le ministre Blanquer achève le diplôme national du bac. Il « propose » (sic) aujourd’hui des « ajustements » qui pérennisent le contrôle continu et organisent les enseignements d’une manière toujours plus inégalitaire.
Le ministre choisit donc de généraliser une évaluation locale qui consacre ainsi le principe de l’inégalité de traitement et fait de la réputation du lycée d’origine un élément discriminant essentiel pour l’accès à l’enseignement supérieur. Il choisit aussi de faire de l’évaluation un outil de management pour contraindre les pratiques pédagogiques et soumettre les personnels aux pressions directes de la hiérarchie, des familles et des élèves dont on peut déjà aujourd’hui mesurer les effets délétères.