
Concernant l’évaluation disciplinaire des élèves, des rumeurs circulent : il faudrait désormais évaluer les élèves selon des micro-compétences, dictées par le logiciel de saisie de l’établissement et mettre un niveau de maîtrise à la place de la note… FAUX ! Ni le LSU, ni les logiciels de saisie, ni aucun texte réglementaire n’obligent les collègues à modifier leur façon d’évaluer les élèves !!! Le chef d’établissement peut parfaitement paramétrer le LSU en fonction des choix d’évaluation des collègues ! Le ministère lui-même précise que « à partir de la classe de sixième, les notes peuvent être introduites dans les bilans périodiques. Dans le quotidien de la classe, les notes ne sont supprimées ni en élémentaire, ni au collège. La liberté est laissée aux équipes enseignantes. (...)
En ce qui concerne l’évaluation de fin de cycle obligatoire en 6e et en 3e, celle-ci devra se faire obligatoirement par niveau de maîtrise (insuffisante - fragile - satisfaisante - très bonne) selon 8 domaines du socle, qui croisent les disciplines. Il s’agit de proposer pour chaque niveau de maîtrise une équivalence de points (10pts - 25pts - 40pts - 50pts) : le cumul de ces points pour chaque domaine donnera une note sur 400 équivalant au contrôle continu pour l’obtention du Brevet (noté sur 700 pts, les épreuves terminales comptant pour 300 pts). Pour le SNES-FSU, s’il s’agit bien d’une nouvelle usine à gaz destinée à booster les statistiques de la réussite au brevet et qui fait perdre son sens à l’évaluation disciplinaire et aux épreuves terminales du brevet. Le SNES-FSU appelle les collègues à utiliser les conseils de classe de fin d’année pour procéder à la validation des 8 domaines du socle et à l’évaluation de chaque élève sur 400 points : c’est la seule façon de décider collectivement d’un niveau global de l’élève dans le cadre du contrôle continu.