Cette première CAPA de l’année 2018 est aussi la première pour les nouveaux élus-es. Avec 5 sièges sur 7 en CAPN et 79 sur 120 en CAPA dont 3 sur 4 dans l’Académie de Clermont, le SNUipp-FSU et le SNES-FSU sortent renforcés de ces élections.
Les psychologues de l’Education nationale nous ont accordé leur confiance et ont validé les positions portées par nos deux syndicats qui œuvrent ensemble depuis longtemps pour l’unification de la profession de psychologue dans l’EN dans le respect des champs d’exercice, premier degré, second degré et supérieur. Forts de cette confiance, nous continuerons à représenter, informer les collègues, à faire respecter les droits individuels et collectifs.
L’année 2017 a vu la parution du décret du corps unique de psychologue pour lequel la FSU s’est beaucoup investie et a porté des revendications pour que les psychologues et la psychologie soient mieux reconnus par notre institution.
Nous nous réjouissons de certaines avancées comme le versement rétroactif des 20 points de NBI depuis 2013 pour les DCIO de l’Académie mais il reste encore des dossiers en cours pour les personnels :
Concernant le régime indemnitaire, nous demandons :
une indemnité de fonction unique pour les PsyEN des deux spécialités, conformément aux engagements initiaux ;
une réécriture du décret sur les indemnités de l’éducation prioritaire, afin que les psychologues de l’EN y soient mentionnés, en remplacement de l’expression « conseillers d’orientation psychologues » ;
la revalorisation de l’indemnité de charges administratives (ICA) votée au CTM du 22 mars 2017 ;
le versement de l’indemnité différentielle conformément aux engagements du ministère lors des discussions sur la création du corps pour les psychologues passés du statut d’instituteur à celui de PE ou de psychologue de l’EN ;
Concernant le déroulement de carrière, nous demandons :
la prise en compte de l’« exercice » en Education Prioritaire pour l’accès à la classe exceptionnelle.
la possibilité d’accéder pour les PsyEN à la fonction de formateur académique définie dans le décret n°2015-885 du 20 juillet 2015.
Concernant la mobilité des personnels, nous demandons :
que les points de renouvellement de 1er vœu dans l’ancien mouvement inter départemental PE soient pris en compte dans le mouvement interacadémique des PsyEN,
que tous les collègues PE titulaires d’un titre de psychologue (DEPS et DESS) puissent participer au mouvement intra-académique, même s’ils ne sont plus sur un poste de psychologue actuellement,
un cadrage national permettant une uniformité de l’attribution des points concernant l’exercice en EP
Concernant les psychologues du 1er degré, nous demandons :
comment les psychologues placés en détachement pour une année seront consultés sur leur statut à venir,
l’accès au droit d’option pour tous les collègues (PE titrés) effectuant des remplacements de psychologues,
la correction avant le mouvement intra-académique des erreurs constatées dans les dossiers administratifs lors du transfert d’i-prof 1er degré à i-prof 2d degré,
une affectation en école, conformément à la circulaire RASED de 2014, ce qui amène les communes à équiper le poste (bureau, ligne téléphonique, armoire qui ferme à clé, budget de fonctionnement).
D’une manière générale,
Pour les deux spécialités, nous renouvelons la demande de groupes de travail ministériels, l’un sur la structuration du corps et l’autre sur le suivi de la formation initiale.
Si la FSU est attachée à l’amélioration des carrières des personnels, elle ne dissocie pas ces enjeux des conditions d’exercice et de la qualité du service public pour lesquels les psychologues ont des missions bien définies.
Elle revendique :
le maintien et le développement de tous les CIO et des RASED avec les moyens permettant aux services et aux dispositifs d’aides de fonctionner et de répondre à l’ensemble des besoins sur le terrain.
une réforme ambitieuse de notre système éducatif, une véritable démocratisation du lycée et de l’enseignement et non une sélection déguisée de l’accès à l’enseignement supérieur comme le prévoit le plan Étudiant, qui doit être à la hauteur des enjeux de qualification pour notre pays, de réduction des inégalités sociales et non développer un tri social accru.
un plan d’investissement dans l’enseignement supérieur afin de créer des places en université, en IUT, en STS