
Le CSA académique consacré aux suppressions / créations de postes à la rentrée 2025 dans notre académie s’est tenu jeudi 27/03/25.
La FSU et les autres organisations syndicales ont voté contre toutes les mesures présentées par le rectorat (collèges, LGT, LP, EREA, GRETA, administratif
ves, etc.)Liste des suppressions / créations de postes
Extrait de la déclaration FSU concernant les suppressions de postes :
Dans l’Education, l’annulation des 4 000 suppressions de postes n’empêche pas notre académie de perdre des moyens (-55,5 ETP dans les collèges et les lycées). Globalement, les moyens alloués à la rentrée 2025 dégradent encore les conditions d’étude des élèves et les conditions de travail des personnels. Dans de nombreux établissements, les classes seront toujours surchargées, avec toujours plus d’élèves à besoins éducatifs particuliers à accueillir. Les DHG insuffisantes dans de nombreux collèges et lycées vont encore donner lieu à des classes à effectifs pléthoriques, entraîner la multiplication d’heures supplémentaires, renforcer la concurrence entre disciplines, options, spécialités et entre établissements du fait d’une marge d’autonomie toujours insuffisante, fragiliser encore certaines disciplines, certains enseignements, certains dédoublements, déjà mis à mal par les réformes successives (technologie, LCA, LV dites à faible diffusion, etc.) multiplier les compléments de service ou mesures de carte scolaire. Pour la FSU, la baisse démographique aurait dû être l’occasion de diminuer les effectifs par classe tant en collège qu’en lycée. Il n’en sera rien ! La création de 42,5 ETP au titre du remplacement pourrait être une mesure positive si ce n’était pas au détriment de nombreux postes dans les collèges et les lycées de l’académie. Il est à craindre que de nombreux•ses entrant•es à l’issue du mouvement inter se retrouvent affecté•es sur ZR, certain•es après de longues années passées sur poste fixe. Ainsi, partout où les moyens le permettent, le maintien ou l’implantation d’un poste doit être effectif. Ce n’est pas la multiplication des postes spécifiques, encouragée sans doute par les déclarations de la ministre pour laquelle le barème de mutation « générerait des frustrations », qui permettra de fluidifier le mouvement. Par ailleurs, la FSU continue de déplorer l’insuffisance de recrutements de CPE, PsyEN, infirmier•es, assistantes sociales, agent•es administratif•ves, AESH, AED. Le manque de personnels AS et PsyEN, surchargés de travail par ailleurs en raison du nombre élevé d’établissements et d’élèves à suivre, obère, en particulier dans les collèges ruraux, la prise en charge de besoins face à des situations délicates voire graves à traiter, entraînant une rupture d’égalité.