Les groupes de travail académiques viennent de terminer l’examen des vœux et barèmes pour la phase interacadémique. Dans cette première phase du mouvement, les commissaires paritaires académiques ont effectué un travail important de vérification et de correction d’erreurs. Ces corrections ont été notamment facilitées lorsque nous disposions de votre fiche syndicale de suivi individuel : c’est un outil indispensable pour connaître précisément votre situation et vous défendre avec efficacité.


Avec la note de service organisant le mouvement 2010, le ministère cherche à poursuivre l’offensive tentée l’an dernier contre le paritarisme, dans l’objectif d’une gestion arbitraire qui ne respecte pas l’exigence de règles transparentes et communes à tous. Ainsi, la publication par l’administration d’un projet de mouvement inachevé et entaché d’erreurs prend tout son sens : dresser un rideau de fumée pour mieux imposer ses choix, rendre opaques les manipulations envisagées par les recteurs et tenter de faire oublier les conséquences désastreuses des suppressions massives de postes et de la baisse des recrutements.

 

A travers ces attaques contre le paritarisme, ce sont bien les personnels et leurs droits qui sont visés. En outre, les actuels choix gouvernementaux pèseront lourdement sur le mouvement 2010 !!!

 

- baisse du nombre d’emplois, liée aux suppressions massives de postes dans toutes les académies ;

- affectation des stagiaires sur des postes complets qui jusqu’alors étaient offerts au mouvement ;

- Suppression de 72 postes (équivalents temps plein) au titre des remplacements ;

- affectation d’enseignants du premier degré sur des postes implantés en collège ;

- renforcement des tutelles locales, dans l’objectif de donner plus de pouvoirs aux chefs d’établissement tant pour les carrières que pour les mutations, en particulier par le profilage qui soustrait les postes du mouvement général…

 

Outre l’aggravation des conditions de travail de tous (multiplication des compléments de service, mise à mal des remplacements, dégradation des conditions d’emploi des TZR…), ces choix obèrent les possibilités de mobilité géographique : tout indique que le mouvement 2010 sera plus difficile que les mouvements antérieurs.

 

Les actions du mois de janvier, particulièrement la grève du 21 et la manifestation nationale du 30 janvier sont des étapes importantes pour manifester notre opposition à ces projets. Le SNES appelle les personnels



à se mobiliser massivement ces deux journées d’actions !