24 février 2017

Carrières / métiers catégories / Santé

CUI-CAE : miroir aux alouettes

Depuis sa création en 2010, l’emploi de salariés en CUI-CAE ne fait que croître. Tant pour des missions d’AESH, d’AVS, d’Aed ou d’EVS, ces collègues occupent une place importante dans l’organisation des établissements, l’accès aux enseignements et l’encadrement des élèves.

 

Ils bénéficient de garanties moindres que les collègues employés en contrat de droit public. Le décret n° 2009-1442 du 25 novembre 2009 relatif au Contrat Unique d’Insertion n’est pas un cadre légal suffisant pour leur permettre d’exercer leurs missions dans des conditions sereines. En effet, avec l’annualisation forcée, le niveau de rémunération et l’instabilité de leur contrat, ces collègues font face à une précarité écrasante ! L’instauration des CUI-CAE s’accompagnait, en 2010, d’une volonté de favoriser l’accès à l’emploi. Six ans plus tard, on peut faire le constat que rien de tout cela n’a une réelle existence ! Pratiquement aucune formation ne leur est proposée pour trouver un autre emploi. Peu d’entre eux bénéficient d’un contrat d’AESH après deux ans de CUI-CAE.

 

De plus, le SNES-FSU fait le constat qu’un grand nombre de collègues en CUI-CAE subissent des abus de pouvoir de la part de leur employeur ou de leur direction académique.

 

L’action du SNES-FSU appelle tous les syndiqués à soutenir et à accompagner les collègues en CUI-CAE dans leurs démarches vers une meilleure reconnaissance de leur travail !

 

Plus d’infos dans la dernière publication du SNES-FSU national